Du 19 septembre 2016
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Airbus Helicopters : un discours du PDG très attendu des salariés pas totalement rassurés et toujours dans l’attente
Guillaume FAURY, le PDG d’Airbus Helicopters tient devant l’ensemble des salariés son discours de rentrée, le 19 septembre à Marignane. Son discours était attendu, dans un contexte très difficile, avec une forte inquiétude des salariés.
L’accident du Super Puma H225 le 29 avril dernier en Norvège a eu un impact fort et immédiat sur l’activité, avec la suspension des vols de la flotte civile mondiale. Cet accident dramatique implique de se remettre en cause et monter encore plus le taux d’exigences en matière de sécurité.
Airbus Helicopters tout en améliorant ses parts de marché fait face aujourd’hui à un marché civil et parapublic en très forte baisse. Sur le marché militaire, la signature du contrat Koweït de 30 Caracal donne de la visibilité, même si la montée en charge en production sera progressive avec des livraisons en 2019.
Malgré les difficultés de l’entreprise, le PDG a tenu à parler de l’évolution de l’hélicoptère dans les 15 ans qui viennent avec notamment la montée en puissance des drones. Airbus Helicopters s’y implique avec les projets Skyways et CityCopter.
Guillaume FAURY a rappelé que des mesures sont à l’œuvre pour faire face à la situation avec des mobilités de salariés chez Airbus Helicopters en Allemagne, et chez Airbus à Toulouse et Saint-Nazaire. L’accord CARE, signé par la CFDT, sur la réorganisation du temps de travail finalisé en 2016, ainsi que le plan de transformation, initié il y a 3 ans, la réduction des dépenses et le ciblage des investissements contribuent, entre autres, à gérer la crise actuelle.
Le PDG n’a cependant pas caché que les quatre derniers mois de 2016 sont cruciaux pour Airbus Helicopters, avec la concrétisation ou pas d‘importants contrats en Pologne et en Asie et la remise en vol du H225. La concrétisation des contrats n’empêchera pas un trou dans la production en 2017-2018. Il a évoqué de possibles mesures complémentaires à celles déjà prises.
Comme la CFDT l’a déjà exprimé, différents scénarios sont sur la table, du plus pessimiste au plus optimiste, en fonction de l’évolution de la situation. La CFDT rappelle son attachement à la défense de l’emploi des sites de Marignane et La Courneuve/Paris-Le-Bourget.
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