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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 14:01

Election au Comité d’Établissement
 
EUROCOPTER Marignane
 
L’UNITE  CFDT - CGT

 
Pour une gestion différente des œuvres sociales
 
 du Comité d’Etablissement de Marignane :
 
Les restaurants, Le Chèque Vacances
 
 
Le 30 novembre 2006, vous allez élire vos représentants au Comité d’Etablissement (CE) d’Eurocopter Marignane. Dans un tract précédent, nous vous avons rappelé les 2 rôles du Comité d’Etablissement, le rôle économique, industriel et social, et le rôle de gestion des œuvres sociales. Pour mémoire, l’employeur verse chaque année une subvention au CE proportionnelle à la masse salariale. Cela représente une somme de 13 000 000 d’€ en 2006 (5%de la masse salariale). Par ses activités, le CE gère en final un budget de près de 25 000 000 d’€.
 
La façon d’utiliser la subvention des activités pour les salariés, relève de choix de gestion d’une équipe en place. Au travers, de deux exemples, nous souhaitons vous expliquer ce que pourrait être une gestion CFDT – CGT du Comité d’Etablissement de Marignane.
 
1 – La gestion des restaurants : des repas trop chers !
 
Globalement, nous n’avons pas à nous plaindre de la qualité de la restauration. Certes, chacun peut trouver à redire sur certains détails, trouver qu’il y a un peu trop de plats en sauce, qu’il manque parfois de fruits frais, que les quantités sont parfois un peu juste, etc.
 
Chacun peut se plaindre à juste titre des cafétérias trop petites. Par ailleurs, nous déplorons que les femmes de service soient débordées pour nous servir, car très souvent en nombre insuffisant, au W6 par exemple.
 
Par contre, nous souhaitons mettre l’accent sur le coût des repas qui ne cessent d’augmenter de mois en mois. Chacun peut le constater chaque jour. Pour mémoire, nous rappelons que les repas sont subventionnés par le CE. Ainsi nous ne payons pas le prix réel du repas. Nous mangeons donc chaque jour pour un repas de 12/13 € voire plus. A ce prix, nous pouvons trouver une bien meilleure qualité au routier du coin !
 
Payer plus ou moins cher, dépend du niveau de subvention de chaque repas. C’est un véritable choix d’utilisation de la subvention versée par l’employeur.
 
La qualité de la prestation dépend aussi du cahier des charges imposé au prestataire. Il est absolument anormal que le cahier des charges soit classé « top secret »par l’équipe majoritaire en place, que cela ne fasse pas l’objet d’une présentation en séance plénière au CE. Pour un contrat qui représente plusieurs millions d’€ c’est absolument anormal, voire totalement scandaleux !
 
Par ailleurs, la qualité de la prestation devrait être débattue lors la commission restaurant. Les majoritaires refusent de la réunir depuis des années. Est – ce normal ? De quoi ont – ils peur ?
 
Si vous élisez l’équipe CFDT – CGT pour gérer le CE, nous nous engageons à :
 
-         Renégocier le contrat avec AVENANCE pour en améliorer les prestations en terme de coût / qualité
-         Revoir le montant de la subvention des repas pour faire baisser le prix des repas des salariés
-         Faire fonctionner la commission restaurant pour permettre à chacun de s’exprimer sur la qualité des repas, en toute transparence pour améliorer les prestations offertes.
 
 
2 – Le Chèque Vacances (*)
 
Pilier des aides au départ en France, le chèque vacances est un titre de paiement d’une valeur de 10 ou 20 € financé de 20 à 80 % par l’employeur, ou tout ou partie par le Comité d’Entreprise. Il permet de régler des prestations auprès de 135 000 professionnels du tourisme et des loisirs en France, tels que la SNCF, des campings, les hôtels, les restaurants, les musées, les parcs d’attraction, certains loueurs de voitures, le péage d’autoroute, etc.
 
Les chèques vacances sont émis par l’Agence Nationale pour les Chèques Vacances (ANCV), un établissement public crée en 1982 qui a deux types de mission : la vente des chèques vacances et des actions sociales menées avec les excédents de son activité marchande.
 
L’ANCV vend des chèques vacances à environ 17 000 comités d’entreprise. Ceux – ci les redistribuent selon des critères sociaux qu’ils ont l’obligation de définir et qui leurs permettent de disposer d’exonérations fiscales. En 2005 ce sont 7 millions de personnes, les porteurs et leur famille, qui en ont bénéficié. Chacun connaît un ami qui en bénéficie, si ce n’est pas le conjoint !
 
Malheureusement les salariés d’Eurocopter en sont exclus, car l’équipe en place au CE de Marignane s’y oppose fermement depuis des années. Pourquoi  ? Pour quelles raisons ?
 
Pour la CFDT – CGT, la mise en place du chèque Vacances est un complément des prestations offertes par le CE actuellement, en terme de « voyages pas chers » et de prix négociés avec les agences de voyages. Le chèque vacances ne s’oppose pas à ces prestations. Par contre, tous les salariés ne peuvent pas partir hors période scolaire. Le chèque vacance est utilisable par tous, quelque soit la période de congés !
 
Les marges financières existent, le CE dégageant chaque année des bénéfices. Mettre en place le chèque Vacances est un choix de gestion de la subvention de 13 000 000 €  versée en 2006 par Eurocopter !
 
Si vous élisez l’équipe CFDT- CGT pour gérer le CE , nous nous engageons pour le mandat 2007 – 2010 à mettre en place les Chèques Vacances à Eurocopter !
 
 
 
 
(*) Pour en savoir plus : http://www.ancv.com
 
 
Le 30 novembre 2006, faites confiance aux élus de la
liste d’Unité CFDT – CGT.
Ils sauront vous défendre et défendre
Eurocopter dans l’unité !…
 
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 13:54

Elections pour le Comité d’Établissement
 
EUROCOPTER MARIGNANE
 
L’UNITE  CFDT - CGT

 
A quoi sert le Comité d’Etablissement ?
 
Gérer les vacances et les loisirs des salariés
mais aussi l’avenir d’Eurocopter,
de nos sites et de nos emplois !
 
 
Le 30 novembre 2006, vous allez élire vos représentants au Comité d’Etablissement (CE) d’Eurocopter Marignane. Vous êtes nombreux à avoir intégré l’entreprise ces dernières années. Le rôle et les responsabilités du CE ne vous sont pas forcément familiers. Si le CE est très connu au travers de ses activités sociales (les loisirs, les voyages, les colonies, la coopérative, les activités sportives et culturelles, etc.), son rôle dans le domaine économique, industriel et social est plus méconnu, voire sous-estimé. La difficulté pour les salariés est de se positionner et choisir des élus pour gérer leurs loisirs, et qui auront aussi à se déterminer en cas de suppression d’activités et de suppression d’emplois
 
1 - Le rôle social du Comité d’Etablissement : Les œuvres sociales
 
L’employeur verse chaque année une subvention au CE proportionnelle à la masse salariale. Cela représente une somme de 13 000 000 d’€ en 2006. Par ses activités, le CE gère en final un budget de près de 25 000 000 d’€. Le CE emploie près de 50 salariés. Cela représente l’équivalent d’une PME d’une certaine importance.
 
Cette subvention correspond pour tous les salariés à une forme de salaire différé. Concrètement, tous les salariés doivent pouvoir bénéficier des actions du CE. Par ailleurs, les possibilités offertes par le CE doivent être transparentes, connues de tous et accessibles à tous !
 
L’utilisation de ce budget sous forme de redistribution, résulte de choix de gestion et d’une volonté d’une équipe en place. Cela concerne aussi bien le prix des repas à la cantine, des politiques tarifaires en favorisant les bas salaires pour les vacances et colonies, la mise en place ou non des chèques vacances, la politique culturelle et sportive pour tous, la mise en placed’une crèche avec une aide financière pour les parents, l’aide financière à la couverture prévoyance maladie des salariés, ou non, etc.
 
La liste d’Unité CFDT – CGT, vous exposera dans les semaines à venir les grands axes de sa politique de gestion des oeuvres sociales pour le mandat 2007 - 2010.
 
2 – Le rôle économique, industriel et social du Comité d’Etablissement
 
Les responsabilités des élus dans les domaines économiques, industriels et sociaux font partie de la face cachée de l’iceberg. Bien que différentes de la gestion des œuvres sociales, la responsabilité dans ce domaine est importante, voire prépondérante. Les oeuvres sociales n’ont un sens qu’en fonction de la pérennité de l’entreprise !… S’il n’y a plus d’entreprise, il n’y a plus de CE et plus de loisirs.
 
Les prérogatives du CE, concernent la situation industrielle de l’entreprise, les finances, la stratégie, la politique de recherche, les effectifs, la gestion des emplois et des compétences, les horaires de travail, la formation, l’égalité et la mixité professionnelle, les changements du périmètre de l’entreprise, les filialisations d’activités, etc.
 
Le CE se réunit, conformément au code du travail, tous les mois en présence du Directeur d’Etablissement, Eric ARCAMONE.
 
Le Comité Central d’Entreprise, CCE, dont les 3 élus sont issus des CE de Marignane (2) et de La Courneuve (1) se réunit 4 à 5 fois par an. L’interlocuteur, est le Président Fabrice BREGIER. Les prérogatives sont les mêmes que le CE, mais concerne les 2 établissements français.
 
Le Comité d’Entreprise Européen, CEE, est constitué de représentants des salariés Français (8) et Allemands (4). La répartition des membres français se fait en fonction des résultats aux élections des CE. A ce niveau, est analysée la situation du groupe Eurocopter. Fabrice BREGIER est l’interlocuteur du CEE.
 
Si l’avis des instances des CE et CCE n’est que consultatif, il n’en demeure pas moins que c’est l’occasion pour les élus d’interpeller la Direction sur la vie de l’entreprise, et d’exprimer des avis représentants ceux des salariés. Le CEE, n’a qu’un rôle informatif.
 
Par ailleurs, le CE est doté de certains pouvoirs, notamment la nomination d’un expert. C’est la possibilité pour les élus du CE d’avoir une contre – expertise sur une évolution proposée par la Direction, comme par exemple une filialisation d’activité…
 
Le CE, en cas de menace sur l’emploi, et par anticipation, peut aussi déclencher un droit d’alerte. Ce droit d’alerte conduit à la nomination d’un expert. Le CE peut aussi interpeller le Conseil de Surveillance, si la situation l’exige.
 
En cas de plan social, les élus du CE sont le dernier rempart pour défendre tous les salariés.
 
Si on se réfère à ce qui s’est passé à la SOGERMA, à ce qui se passe aujourd’hui à AIRBUS, il est clair que les élus du CE ont un rôle majeur à jouer pour anticiper les problèmes, et être des forces de propositions. Ne pas vouloir recourir à des experts pour ne pas déplaire aux directions, ne pas vouloir anticiper des situations difficiles ne conduit qu’à des drames sociaux avec des suppressions d’emplois, tout en remettant en cause l’avenir des entreprises.
 
A l’heure de VITAL, de SAP, du MBO, des challenges à tenir sur le TIGRE, le NH90, la croissance à gérer avec le doublement du chiffre d’affaires, les 10 % pour les actionnaires, des premières filialisations d’activités (ETS, paye), de la stratégie mondiale d’Eurocopter, etc. il est plus que nécessaire d’avoir des élus forts et responsables pour défendre les salariés !
 
 
Le 30 novembre 2006, faites confiance aux élus de la
liste d’Unité CFDT – CGT.
Ils sauront vous défendre et défendre Eurocopter dans l’unité !…
 
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 07:41

Le journal de campagne de la CFDT pour le mandat 2007 – 2010
 
Edition n°6 du 30 octobre 2006
  
Nous avons lancé une série de tracts pour vous informer en vue des élections des Délégués du Personnel (DP), le 30 novembre prochain. Nous abordons, avec chaque numéro, un thème qui concerne tous les salariés, en exprimant notre point de vue et nos propositions. A suivre…    
 
 
Communiqué CFDT
Airbus : La facture pour les salariés,
les plus-values aux managers
 
Par Marcel GRIGNARD, Secrétaire National CFDT
 

On ne connaît pas encore le prix de la facture sociale, mais on sait que, chez Airbus, les salariés vont passer à la caisse. Il faudrait plutôt dire les salariés dépendant d’Airbus, tant il est évident que les intérimaires et les salariés sous-traitants seront, comme la plupart du temps dans ces cas-là, les premiers touchés.
 
Tout cela est scandaleux. Non, nous n’ignorons pas la concurrence avec Boeing et les pressions des clients d’Airbus ! Non, les choses ne peuvent rester en l’état ! Mais on ne peut faire l’impasse sur les responsabilités qui ont conduit à cette situation dans une entreprise qui maîtrise les technologies d’avenir et s‘est, en quelques années, hissée à la hauteur de son seul concurrent.
 
L’État français est un actionnaire de référence, comme son voisin allemand, dans la construction complexe de cette société européenne. Qu’a-t-il fait de son pouvoir ?
 
Beaucoup d’exemples démontrent que l’État est un piètre industriel. Quand il contrôle une entreprise, au mieux il laisse la technostructure décider de la stratégie, au pire il intervient au nom d’un intérêt politique qui ne correspond pas souvent à l’intérêt général.
 
Dans le cas d’Airbus, les États français et allemand n’ont pas réussi à dépasser leurs intérêts nationaux pour permettre à l’entreprise de construire un appareil industriel complètement intégré. Ils ont imposé une direction bicéphale présentant un semblant d’équilibre, synonyme en réalité d’inefficacité.
 
Les managers successifs, au plus haut niveau, ont échoué. Comment qualifier différemment leur capacité à concevoir et construire un avion hors du commun tout en s’emmêlant les fils, jusqu’à recaler sans arrêt les modalités et le calendrier de sa mise en série ?
 
On peut aussi constater, hélas, que la veille syndicale n’a pas fonctionné. La culture syndicale si particulière, héritée de l’Aérospatiale, conduit l’organisation majoritaire à une forme de connivence et de chasse gardée qui l’empêchent de tenir un rôle de vigilance et d’interpellation de la direction.
 
Qu’on ne vienne pas non plus nous raconter que les stocks-options sont la garantie de l’efficacité des managers ! En plus du scandale des plus-values, qui a contraint certains dirigeants au départ, on formalise la récompense pour mauvais services rendus.
 
Qu’on ne vienne pas nous rejouer l’air du patriotisme économique quand nos responsables politiques sont incapables d’inclure l’avenir national dans l’épure des défis du futur ! Nous avons, au contraire, tout à gagner à une profonde rénovation des gouvernances de l’entreprise et à une vraie politique européenne, qui ne signifie pas le renoncement à nos intérêts, mais au contraire le meilleur moyen de les défendre.
 
Ce qui se passe à AIRBUS, ne doit pas laisser les salariés d’Eurocopter indifférents. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la vigilance est de mise face à des enjeux comme le NH90. C’était le sens de l’intervention de la CFDT en CCE à Fabrice BREGIER. Ce sera un des points qu’abordera la CFDT avec le Président d’EADS Louis GALLOIS prochainement. La CFDT est aussi intervenue dans une lettre ouverte aux politiques nationaux et locaux pour préserver les sites et les emplois. A suivre.
 
Le 30 novembre prochain, pour l’élection des
Délégués du Personnel (DP),
Voter CFDT, c’est voter EUROCOPTER !
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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 08:23

Le journal de campagne de la CFDT pour le mandat 2007 – 2010
 
Edition n°5 du 12 Octobre 2006
 
 
Préservons l’ascenseur social à Eurocopter !
 
 
Que l’on soit non – cadre ou cadre, l’ascenseur social a toujours été une réalité dans notre entreprise. C’est une des valeurs d’Eurocopter qu’il convient de préserver dans l’intérêt des salariés comme de l’entreprise.
 
Nous avons la chance de travailler dans une très grande entreprise, qui recouvre de très nombreux métiers. Chaque salarié non – cadre et cadre a la possibilité de changer de métier, plusieurs fois dans sa carrière sans changer d’entreprise. C’est une chance formidable que nous envient les salariés des PME/PMI…
 
Jusqu’à maintenant, pour les compagnons, l’ascenseur social c’est la possibilité de devenir un expert dans son domaine. C’est aussi la possibilité de s’orienter vers la Qualité ou la préparation, voire les approvisionnements, ou de s’orienter vers la maîtrise d’atelier
 
Pour un technicien, c’est la possibilité d’évoluer d’un secteur à l’autre (BE, Production, Support, etc.), de prendre de plus en plus de responsabilités, d’encadrer des équipes, etc.
 
Pour tous les non - cadres, c’est aussi la progression de carrière avec un passage cadre.
 
Pour les cadres, l’ascenseur social, c’est de devenir, un expert reconnu, de devenir chef de service, chef de département, etc. C’est la possibilité de changer de métier, et d’évoluer d’un secteur vers un autre, de partir à l’étranger, etc. L’ascenseur social, c’est aussi de pouvoir évoluer dans l’échelle hiérarchique.
 
Pour tous, la transmission du savoir est un facteur de reconnaissance, fort utile pour notre entreprise, par rapport à toutes les nouvelles recrues !
 
Aujourd’hui, l’ascenseur social à Eurocopter, se grippe, avec une problématique cadre et non – cadre différente.
 
Les non – cadres 
 
Il est de plus en plus difficile pour un compagnon d’accéder aux postes de préparation, AET, etc. Le travail manuel et l’expertise ne sont pas toujours bien reconnus, avec un accès au niveau V toujours difficile. Eurocopter recrute à l’extérieur des agents de maîtrise pour les ateliers, etc. Autre la démotivation que cela entraîne chez de nombreux compagnons, l’entreprise se prive d’une réelle expérience de terrain.
 
Si de nouveaux profils sont certainement nécessaires pour tenir compte de l’évolution de nos métiers de préparations, approvisionnement, etc., il n’en demeure pas moins qu’un mixage des expériences n’est jamais inutile.
 
Cantonner les compagnons dans l’atelier sans perspective d’évolution de carrière serait une erreur, un facteur de démotivation, et une perte de compétence et d’expérience pour l’entreprise. En Aéronautique, nous fabriquons les hélicoptères de demain, en tirant profit des réussites et échecs d’hier (voir journal de campagne n°4).
 
Le nombre de passage non – cadres à cadre est en constante augmentation, même si par définition, c’est toujours insuffisant, pour ceux qui restent devant la porte et doivent patienter, 1 ou 2 ans supplémentaires. L’effort est à poursuivre, le nombre de passages doit augmenter, pour permettre de vrais développements de carrière aux non – cadres, par rapport aux embauches de ces dernières années.
 
Les cadres 
 
Tout d’abord, de plus en plus de cadres réalisent des taches hier accomplies par des techniciens supérieurs. Cela conduit très vite à une démotivation, sans parler du fait que cela bouche l’accès de ces postes aux Bac+2. Qui plus est, les salaires étant différents, et les AIS pas du même niveau, cela rend la cohabitation difficile de cadres et non cadres qui accomplissent les mêmes tâches…
 
Le nombre important de recrutements de cadres dans l’entreprise rend très difficile le processus d’intégration pour comprendre les rouages complexes d’Eurocopter. Les niveaux de salaires et les niveaux de classification à l’embauche rendent aussi souvent difficile la cohabitation avec des ingénieurs plus anciens dans la maison. Cela est d’autant plus frustrant, si le poste occupé par le nouvel embauché, n’a pas été proposé à des anciens… Il ne s’agit pas d’opposer les uns aux autres, ni d’opposer les générations, mais d’assurer une certaine cohérence. Sinon, l’entreprise en pâtira, un jour ou l’autre.
 
Le nombre d’ingénieurs et cadres ne cesse d’augmenter. C’est un choix, liée à la stratégie retenue par l’entreprise. Il importe de prendre en compte les perspectives de carrière de tous ces cadres, car l’embouteillage guette, car tous ne pourront pas finir PDG. La progression de carrière est mécaniquement plus difficile, et le problème accentué si les recrutements extérieurs sont systématiquement privilégiés. Pour la CFDT, il est important de prendre en compte cette problématique sinon cela va très vite générer une grande frustration chez les jeunes recrutés.
 
A l’heure où AIRBUS, va « tailler » dans les cols blancs en priorité, où des économies de 30% sont demandées dans la structure, les cadres doivent avoir des assurances sur leur avenir… C’est essentiel pour leur motivation. C’est le sens de l’action de la CFDT au quotidien.
  

L’ascenseur social à Eurocopter a toujours permis aux salariés d’évoluer dans leur carrière au sein de l’entreprise. C’était un plus dont ont bénéficié les salariés et l’entreprise. La CFDT, agit au quotidien, pour qu’il ne soit pas remis en cause, sur l’autel de la rentabilité et d’une vision à court terme !

 
Le 30 novembre prochain, pour l’élection des Délégués du Personnel (DP), voter CFDT, c’est voter EUROCOPTER !
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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 09:44

Le journal de campagne de la CFDT pour le mandat 2007 – 2010
 
Edition n°4 du 4 octobre 2006
 
 
Préservons EUROCOPTER et nos emplois !
 
 
 
Eurocopter vit actuellement une situation difficile, mais passionnante avec une croissance phénoménale avec le doublement du chiffre d’affaires en 3 ou 4 ans, un carnet de commande important sur la nouvelle gamme comme sur l’ancienne, etc. Par ailleurs, les ateliers et les bureaux sont en « surchauffe » avec de très nombreuses difficultés pour réussir le défi de livrer les appareils vendus (voir tract CFDT n°1 du 12 septembre).
 
En parallèle, il faut relever un autre défi qui est celui d’intégrer tous les nouveaux embauchés, pendant que l’usine se réorganise avec VITAL, tout en implémentant un nouvel outil SAP !!!!!
 
Il est évident que tout cela n’est pas simple à vivre au quotidien pour les salariés, ni à gérer par la Direction.
 
Pour la CFDT, il est essentiel que la Direction d’Eurocopter, tiennent compte de l’expérience malheureuse vécue par nos collègues d’Airbus dernièrement, et notamment l’affaire des retards de l’A380, sans oublier l’erreur de stratégie de l’A350. C’est un des messages passés par la délégation CFDT d’Eurocopter accompagnée du coordinateur CFDT EADS, Jean Bernard GAILLANOU, directement à Fabrice BREGIER ces derniers jours. L’affaire A380 sera lourde de conséquences pour les salariés d’AIRBUS, les intérimaires, les sous-traitants et cela aura des répercussions sur l’ensemble d’EADS et notamment d’Eurocopter en exigences de rentabilité …
 
 A de multiples reprises nous avons rappelé que nous ne fabriquions pas des « tondeuses à gazon » mais des hélicoptères. L’Aéronautique a la particularité d’avoir une histoire faite de succès techniques et d’échecs qui mettent parfois en jeu des vies humaines. Il faut le savoir et l’intégrer. L’Aéronautique n’est pas une industrie banale, sans que cela soit péjoratif pour d’autres types d’industries.
 
L’Aéronautique met en œuvre des technologies complexes et des savoir-faire qui nécessitent un degré de qualité et de sécurité quasi absolu. En Aéronautique, la transmission du savoir dans les ateliers ou au BE a tout son sens. Ce type d’industrie ne peut pas être piloté que par les chiffres, ou derrière un ordinateur. La recherche absolue de rentabilité n’a jamais guidé les premiers pionniers.  Si tel avait été le cas, l’avion et l’hélicoptère n’existeraient pas !
 
A la CFDT, nous n’avons aussi bien compris qu’aucune fabrication, atelier ou activité Bureau  d’Etudes, n’étaient préservés d’une éventuelle externalisation et délocalisation. Cela était le cas en 2005 avec la création de la filiale ETS (Formation des mécaniciens et pilotes). C’est le cas aujourd’hui avec l’annonce de l’externalisation du service de la paye et d’activités RH.
  
Pour la CFDT, il est essentiel de tout mettre en œuvre pour que notre entreprise réussisse les défis techniques et industriels de livraison des appareils. Nos emplois sont en jeu, comme le maintien de nos activités sur le site. Cela signifie de prendre en compte les problèmes rencontrés au quotidien dans leur travail. Cela concerne le travail supplémentaire généré par SAP pour les utilisateurs, par rapport à l’ancien système, les compagnons sans travail pendant plusieurs semaines dans certains ateliers, malgré la surchauffe, les écrous et rondelles qui manquent pour monter les pièces, les manquants qui obligent à faire et à défaire sans cesse en chaînes de montage, etc. etc.
 
La nouvelle organisation VITAL est parfois décriée, pas toujours comprise ou acceptée. Comme toute nouvelle organisation VITAL est effectivement critiquable, l’ancienne l’était aussi ! Pour nous l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, est que quelque soit l’organisation, l’entreprise soit en capacité de « sortir » les hélicoptères vendus ! La volonté de tous à vouloir faire fonctionner une organisation qu’elle s’appelle VITAL ou TARTEMPION est le seul élément de réussite pour l’entreprise.
 
La Direction a informé les élus du CE de la constitution d’une liste NAC, de « salariés non adaptés » à leur poste de travail. ? Pour la CFDT, arriver à de telles situations reste un constat d’échec pour la Direction, les hiérarchies, le salarié et en final l’entreprise. Mais, la question à poser est de savoir quels sont les véritables objectifs de la direction aujourd’hui ? N’est-ce pas pour mettre encore plus la pression sur les salariés en leur faisant peur ?
 
Plutôt que d’affoler les salariés, la CFDT agit au contraire au quotidien, pour que soient mis en oeuvre tous les outils qui existent dans l’entreprise, pour éviter de telles situations sans négliger le caractère souvent subjectif du classement. La résolution de ce type de problème concerne autant la gestion des compétences, que la formation, la mobilité et en 2007 l’entretien professionnel. Combien de salariés inadaptés à un endroit, ont – ils redémarré une carrière tout à fait normale en étant muté dans un autre service ? La formation doit être effective, ce n’est pas du temps perdu malgré les charges et les urgences et c’est une des responsabilités des hiérarchies pour soutenir leurs collaborateurs et qu’ils soient parfaitement adaptés à leur poste de travail.
 
Faire face aux évolutions de l’entreprise, pour la CFDT cela suppose des représentants des salariés forts, et pas uniquement en période électorale. Cela signifie des représentants qui n’ont pas peurs de tenir des discours de vérité avec la direction, et d’informer les salariés. Cela signifie des instances du personnel qui fonctionnent pour débattre, faire des propositions et être un véritable contrepoids sur la vie industrielle, économique et sociale de l’entreprise. Il en va de nos emplois. Ne rien anticiper conduit au scénario funeste de la SOGERMA…
 
Faire face à toutes ces situations, cela passe pour la CFDT par des représentants des salariés qui prennent leurs responsabilités pour défendre les salariés. Cela commence par négocier des accords véritablement gagnants – gagnants. Nous avons signé par exemple, les accords 7 x 7 et 3 x 8 annualisés, VSD qui satisfont les salariés. Nous n’avons pas signé l’accord sur le temps de travail des non – cadres qui pose actuellement énormément de problèmes et qui va à l’encontre des intérêts salariés, de l’embauche des intérimaires et même de l’entreprise !
 
Le 30 novembre prochain, pour l’élection des Délégués du Personnel (DP), voter CFDT, c’est voter EUROCOPTER !
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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 07:30

Le journal de campagne de la CFDT pour le mandat 2007 – 2010
 
Edition n°3 du 27 septembre 2006

 
Tous ensemble,
améliorons nos accords société !
 
 
Rappel 
 
Le code du travail définit le minimum légal applicable à chaque salarié. Les conventions collectives, la Métallurgie, pour Eurocopter, sont sensées améliorer le code du travail. Les accords de la branche Métallurgie sont négociés par les fédérations des 5 cinq organisations syndicales. La convention collective est ensuite applicable à l’ensemble des salariés du secteur d’activité. L’entreprise peut décider d’adhérer toute ou partie aux accords de branche.  Ensuite, existent les accords d’entreprise qui sont sensés être un plus par rapport à la convention collective.
 
L’accord d’entreprise à Eurocopter
 
L’accord d’entreprise d’Eurocopter, issu de la longue tradition de politique contractuelle de l’ex AEROPTATIALE définit les droits des salariés en terme de congés exceptionnels (mariage, naissance, décès d’un proche, etc.), de congés maladie, de médaille du travail, de départ à la retraite, d’ancienneté, etc.
 
Où en sommes – nous aujourd’hui ?
 
Il faut être clair, c’est la stagnation, voire la régression totale. Nos accords société n’évoluent plus et deviennent au fur et à mesure obsolètes. Nous prendrons 5 exemples :
 
1 - Aujourd’hui en 2006, il y a toujours une inégalité « d’un autre âge » entre les non – cadres et les cadres pour l’indemnisation en cas d’arrêt maladie, au détriment des premiers.
 
- C’est une revendication exprimée à de multiples reprises par la CFDT
 
2 - Pour les indemnités de départ en retraite, l’accord société ne prévoit que le cas des départs après 60 ans. Il ne tient pas compte de la loi FILLON et les départs avant 60 ans. Ainsi la Direction n’applique strictement que la convention de la Métallurgie plus défavorable aux salariés.
 
- Pour la CFDT, il ne doit pas y avoir de différence entre un départ en retraite avant 60 ans et après 60 ans, dans la mesure où ce sont des cas prévus dans la loi. La différence se chiffre en   plusieurs  mois  de salaire en moins. Pour la CFDT l’indemnité de départ en retraite est la juste récompense des efforts fournis par les anciens qui ont contribué aux succès de notre entreprise. Il ne faut pas l’oublier !
 
- D’autres organisations syndicales ont fait le choix de « privilégier les présents », au détriment de ceux qui partent de l’entreprise, rejoignant ainsi la philosophie de la direction. C’est un choix.
 
3 - Le congé paternité, qui permet au salarié de prendre 11 jours à l’occasion d’une naissance, n’est rémunéré qu’à hauteur du plafond de la Sécurité Sociale. C’est le minimum prévu par la loi.
 
- La CFDT revendique depuis plusieurs années le paiement à 100 % du salaire, sans limitation de plafond. 
 
- Cette revendication est reprise par d’autres organisations syndicales
 
4- Pour le Lundi de Pentecôte, journée dite de solidarité, nous avons perdu un jour de RTT.
 
- L’unité n’a malheureusement pas été de mise pour une mobilisation forte en 2004 devant l’usine. Conséquence les salariés ont travaillé ce jour férié !
 
- Pour la CFDT, ce jour doit être lissé sur l’année comme le permet la loi.
 
5 - Le seul point qui a vraiment évolué grâce à la CFDT, c’est l’harmonisation des congés d’ancienneté entre les non – cadres et les cadres, au bénéfice des premiers. Il y a peu de temps, il fallait 20 ans pour un non cadre pour avoir 4 jours d’ancienneté contre 3 ans aujourd’hui !
 
Quel est l’avenir ?
 
La tendance aujourd’hui de la Direction d’EADS comme d’Eurocopter est clairement de revenir au minimum de la convention collective, voire du simple code du travail. Les profits d’Eurocopter sont en hausse d’années en années, alors que le social est revu à la baisse d’années en années !
 
Au-delà de nos approches différentes sur certains sujets, seule une unité syndicale permettra de défendre les accords société et de les faire évoluer dans le bon sens pour les salariés, sans négliger la réalité de l’entreprise. La CFDT a été à l’origine du fameux slogan des accords « gagnant – gagnant » repris aujourd’hui à toutes les sauces.
 
S’il y a aujourd’hui une divergence de point de vue majeure sur l’indemnité de départ en retraite avant 60 ans, c’est à chaque organisation syndicale d’assumer sa position vis-à-vis des salariés.
 
Mais sur un sujet comme l’indemnisation maladie, il n’y a pas de raison objective, à un désaccord entre les organisations syndicales sur les indemnités maladie non – cadres et cadres par exemple ! Il en est de même pour le congé paternité qui fait consensus entre nous.
 
Ce n’est pas désunis par des luttes de pouvoir et des places dans les instances des Délégués du personnel, du CE, du CCE, du CEE et ailleurs, que nous pourrons défendre les salariés. Cela ne fait que le jeu de la Direction. 
 
C’est unis devant la Direction, que les choses évolueront. Eurocopter doit être une vitrine sociale. La CFDT lance le défi.
A suivre…
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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 09:30

 

 

                   

 

 

 COMITE D'ETABLISSEMENT

DE MARIGNANE

 


 L’UNITE  CFDT - CGT

 

Dans le cadre des élections professionnelles à Marignane le 30 Novembre prochain, les organisations syndicales CFDT et CGT ont décidé de présenter une liste commune pour la gestion du Comité d’Etablissement.

 

 

Salariés d’Eurocopter, syndiqués ou non, vous êtes nombreux à dénoncer les guerres syndicales et à revendiquer l’Unité. Vous avez raison ! La désunion syndicale ne sert qu’à la Direction contre les intérêts des salariés. Cette unité est aujourd’hui possible entre la CFDT et la CGT, qui feront une liste commune pour la gestion du Comité d’Etablissement. C’est l’union des 2 premières organisations syndicales non - cadres et cadres au niveau national et un véritable évènement historique dans l’histoire de notre entreprise.

 

 

La modification de la loi prévoit que désormais les élections se tiendront tous les 4 ans. Concrètement vous allez choisir les élus qui vous représenteront pour la période 2007 – 2010. 4 ans c’est aussi très long, et jusqu’en 2010, il peut se passer énormément de choses dans notre entreprise sur l’aspect social, économique, industriel, etc. L’expérience récente de nos collègues d’AIRBUS et de la SOGERMA, nous démontre qu’un retournement rapide de situation est toujours possible dans l’industrie Aéronautique.

 

 

Pour faire face, aux mutations d’Eurocopter, il faut une unité syndicale qui soit force de proposition pour prendre en compte les réalités de l’entreprise, anticiper sur ses difficultés, sans jamais que cela se fasse au détriment des salariés. C’est ce que vous propose la liste d’Unité CFDT – CGT.

 

 

Le Comité d’Etablissement, ce sont aussi les œuvres sociales. Nous avons un Comité d’Etablissement exceptionnel en terme de moyens, en regard des autres entreprises du Département. Il n’en demeure pas moins, qu’il doit évoluer, se moderniser et prendre en compte les nouvelles attentes des salariés. Elles ne sont pas les mêmes aujourd’hui, qu’il y a 30 ans. Ce sera le sens du programme de la Liste d’Unité CFDT – CGT.

 

 



Le 30 novembre 2006, faites confiance

aux élus de la

 

 liste d’Unité CFDT – CGT.

 

Ils sauront vous défendre

et défendre Eurocopter dans l’unité !…

 

 

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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 09:28

L’UNITE  CFDT - CGT
 
 
 

Afin de répondre aux attentes des salariés, et convaincus que c’est unis que nous pourrons faire face aux évolutions économiques, industrielles et sociales de notre Entreprise, les sections CFDT et CGT de Marignane, représentant les deux premières organisations syndicales en France, ont décidé de s’unir pour l’élection du Comité d’Etablissement de Marignane du 30 novembre 2006.
 
 
 
 Pour la CFDT,                                                 Pour la CGT,

 

Le Délégué Syndical Central                          Le Délégué Syndical Central

 Jean - Paul de VELLIS                                         Bernard MATTIO

 

 

 

Le Secrétaire de la Section Marignane         Le secrétaire de l’UFICT

             José GARCIA                                          Patrick DUBESSE

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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 15:34

 

 

                   

 

 

 COMITE D'ETABLISSEMENT

DE MARIGNANE

 


 L’UNITE  CFDT - CGT

 

Dans le cadre des élections professionnelles à Marignane le 30 Novembre prochain, les organisations syndicales CFDT et CGT ont décidé de présenter une liste commune pour la gestion du Comité d’Etablissement.

 

 

Salariés d’Eurocopter, syndiqués ou non, vous êtes nombreux à dénoncer les guerres syndicales et à revendiquer l’Unité. Vous avez raison ! La désunion syndicale ne sert qu’à la Direction contre les intérêts des salariés. Cette unité est aujourd’hui possible entre la CFDT et la CGT, qui feront une liste commune pour la gestion du Comité d’Etablissement. C’est l’union des 2 premières organisations syndicales non - cadres et cadres au niveau national et un véritable évènement historique dans l’histoire de notre entreprise.

 

 

La modification de la loi prévoit que désormais les élections se tiendront tous les 4 ans. Concrètement vous allez choisir les élus qui vous représenteront pour la période 2007 – 2010. 4 ans c’est aussi très long, et jusqu’en 2010, il peut se passer énormément de choses dans notre entreprise sur l’aspect social, économique, industriel, etc. L’expérience récente de nos collègues d’AIRBUS et de la SOGERMA, nous démontre qu’un retournement rapide de situation est toujours possible dans l’industrie Aéronautique.

 

 

Pour faire face, aux mutations d’Eurocopter, il faut une unité syndicale qui soit force de proposition pour prendre en compte les réalités de l’entreprise, anticiper sur ses difficultés, sans jamais que cela se fasse au détriment des salariés. C’est ce que vous propose la liste d’Unité CFDT – CGT.

 

 

Le Comité d’Etablissement, ce sont aussi les œuvres sociales. Nous avons un Comité d’Etablissement exceptionnel en terme de moyens, en regard des autres entreprises du Département. Il n’en demeure pas moins, qu’il doit évoluer, se moderniser et prendre en compte les nouvelles attentes des salariés. Elles ne sont pas les mêmes aujourd’hui, qu’il y a 30 ans. Ce sera le sens du programme de la Liste d’Unité CFDT – CGT.

 

 



Le 30 novembre 2006, faites confiance

aux élus de la

 

 liste d’Unité CFDT – CGT.

 

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 08:02
Le journal de campagne de la CFDT pour le mandat 2007 – 2010
 
Edition n°2 du 20 septembre 2006
 
Et si on parlait de reconnaissance
 
professionnelle à Eurocopter…
 
 
 
La reconnaissance professionnelle des non – cadres
 
Aujourd’hui, les non – cadres sont sous pression et leur temps de travail ne cesse de s’allonger et d’être remis en cause (voir numéro 1 du 12/09/06). Les heures supplémentaires s’accumulent, les compteurs se remplissent, les vendredis libres disparaissent, et les samedis sont parfois aussi compromis, et même la 5ème semaine de congés est menacée. Le volontariat n’existe plus.
 
Lorsque cela s’accompagne d’une AIS « méritée » au bout de 18 mois ou 2 ans de 60/70 €, et une promotion au bout de 5 ans ou plus, la motivation en prend un coup. Le paiement des heures supplémentaires qui apporte un plus aux salariés ne doit pas masquer le fait, que ce paiement n’est qu’un dû par rapport à des heures de travail réellement effectuées. Le paiement des heures supplémentaires, ne doit pas masquer des salaires bas, surtout pour les jeunes, qui ont énormément de mal à faire face au coût du logement, et du coût de la vie tout court…
 
Les salariés ont toujours su faire des efforts pour leur entreprise lorsque c’était nécessaire. Cela a cependant ses limites. Lorsque 10 000 000 d’€ sont demandés par les actionnaires d’EADS, en plus sur le résultat 2006, avec les conséquences que cela entraîne sur les salariés d’EUROCOPTER, ils sont à mettre en regard du chèque de 6 000 000 d’€ à notre ex PDG d’EADS, parti en laissant le groupe EADS en grande difficulté ! Sans tomber dans un populisme, facile, cela devient indécent.
 
Les hiérarchies, sont parfois tentées pour tenir leurs objectifs « VITAUX », de mettre la pression sur leurs troupes. Il ne faut pas qu’ils oublient, qu’ils ne sont pas sous le même régime, et que les non – cadres, n’ont pas la voiture de fonction, ni la part variable à 20%, et autres avantages… Il ne s’agit pas de remettre en cause la situation des uns et des autres, mais chacun doit intégrer la situation de l’autre.
 
Par ailleurs, la complexité des métiers ne cesse de s’accroître. Grâce à la CFDT, cette problématique avait commencé à être prise en compte lors de la politique salariale 2005, avec la prise en compte des qualifications JAR 66, etc. En 2006, nous avons réussi en plus à faire prendre en compte le COFREND. Cela doit être poursuivi. La politique des Meilleurs Ouvriers de France (MOF), vitrine de notre entreprise, et véritable reconnaissance du travail manuel ne doit pas tomber en désuétude. Une véritable réflexion doit être lancée pour s’interroger sérieusement pourquoi les compagnons souhaitent quitter à tout prix les ateliers ?… L’ascenseur social (passage atelier vers la préparation, la qualité, passer de non cadre à cadre, etc.) est un vecteur de motivation en offrant des vrais déroulements de carrière aux non - cadres. Il ne doit pas être remis en cause. C’est donner des perspectives à chacun.
 
La reconnaissance professionnelle des cadres
 
L’entreprise évolue, le métier de cadre aussi. La Direction mène une politique RH, avec un fort recrutement de cadres. Cela pose en premier lieu le problème de leur intégration dans l’entreprise, pour en connaître tous les rouages. Ce n’est pas du temps perdu, et malgré les contraintes de délais, et de planning, c’est une phase nécessaire à considérer comme un investissement. L’industrie aéronautique se bâtit sur l’expérience accumulée faite d’échecs et de succès. Il ne faut pas l’oublier.
 
La nature des recrutements pose aussi quelques questions sur la gestion des cadres. Tout d’abord la politique « Hi Po », hauts potentiels en français, si elle n’est pas critiquable en soit, doit être gérée avec plus de précaution. Tout d’abord, il ne faut pas opposer les « Hi Po » aux autres cadres. Si les « Hi Po » sont promis au plus bel avenir, les autres cadres recrutés à une autre époque, suivant d’autres critères, et une autre logique de déroulement de carrière, doivent aussi être considérés et reconnus par l’entreprise. Sans les « Hi Po », l’entreprise sort des hélicoptères depuis plus de 50 ans ! Eux aussi ne doivent pas l’oublier.
 
Associée à la politique « Hi Po », la politique du jeunisme a aussi ses limites. Considérer, implicitement, qu’un cadre de 40 ans, qui n’est pas Directeur, a raté sa carrière, est plus que préjudiciable au bon fonctionnement de l’entreprise. C’est un facteur de démotivation important. Encore une fois, les cadres plus anciens, recrutés à une autre époque, étaient trop jeunes à un moment donné, et sont trop vieux aujourd’hui, par rapport aux nouveaux critères.
 
La reconnaissance professionnelle passe par tous ces points. Elle passe aussi par une non- dévalorisation aussi du métier. Trop de cadres font aujourd’hui des « boulots »de techniciens. Cela ne conduit qu’à un malaise, car très vite le cadre s’ennuie et par ailleurs, cela bouche l’accès à certains postes pour des techniciens supérieurs. De plus, la reconnaissance des experts, véritable serpent de mer, dans l’entreprise, qui a toujours valorisé les managers au détriment des autres, doit se concrétiser un jour.
 
La population des cadres n’est pas homogène. Cela constitue une richesse pour l’entreprise. Chacun à sa place. La Direction doit prendre en compte cette problématique, pour assurer un déroulement de carrière à tous, et non pas en se concentrant uniquement sur une faible partie d’entre eux. Les attentes des cadres sont très fortes, et le malaise des cadres grandit…

 
La reconnaissance du travail des salariés cadres et non – cadres passe par le salaire, et par une multitude de choses que toute Direction doit prendre en compte. Pour la CFDT, d’ores et déjà, la politique salariale 2007, ne pourra pas se faire au rabais. A suivre…
 
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Calendriers CARE - RTT 2016

Calendrier Non-Cadres CARE RTT 2016  :

                                                           

Calendrier Cadres 211 J CARE RTT 2016 :

                                                             

Calendrier Cadres 214 J CARE 2016 :