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BUGADE n°18 / Octobre 2005
Notre édito du mois dernier concernait la grande manifestation du 4 octobre. Et en effet, nous étions plus d’un million de salariés des secteurs publics et privés à manifester dans la rue des grandes villes de France. Comme d’habitude, la manifestation de Marseille était imposante, avec une grande représentation pour une fois très significative du secteur privé. Eurocopter était représenté sous plusieurs bannières syndicales. Cela prouve que notre entreprise n’est pas totalement en dehors de ce qui se passe dans notre pays. Les mots d’ordre nationaux notamment sur le pouvoir d’achat trouvent évidemment leur écho dans Eurocopter. A ce sujet, dans l’article sur la politique salariale 2005 de cette BUGADE, vous trouverez une revendication de la CFDT déjà exprimée dans celle de Mars 2005 (prime de « BRETON » de 200 €). Au-delà, il nous parait important de revenir sur l’emploi. Nous sommes tous fiers des belles publicités qui vantent les 500 embauches en 2005 d’Eurocopter. Ces embauches compensent les départs en retraite (Loi FILLON) mais correspondent aussi à un accroissement de l’activité grâce aux programmes TIGRE et NH90. Après plusieurs années de décroissance, nous ne pouvons en tant que syndicalistes que nous féliciter de la situation ! C’est une réalité qui ne doit pas masquer le développement du travail intérimaire qui si cela continue sur le même rythme avoisinera bientôt les 10% des effectifs ! Cette situation inquiète aussi paradoxalement la Direction, comme cela a été confirmé lors des CEE et CCE du mois d’octobre… Nous ne pouvons que déplorer et dénoncer en tant que syndicalistes le développement du travail précaire au sein de l’usine et le passage quasi obligé, y compris parfois pour les cadres, par la case intérim pour espérer une embauche. Cela n’existait pas il y a quelques années encore… Fort de cela il importe de s’interroger sur les emplois tenus par les intérimaires, la pérennité de ces emplois en fonction de l’évolution des charges, l’aspect critique des métiers exercés et la transmission du savoir suite aux départs prévisionnels. Pour réussir nos défis, il importe d’avoir le personnel suffisant, formé et motivé ! Ce n’est pas en développant la précarisation des emplois que nous pourrons tenir les objectifs ambitieux de l’entreprise et satisfaire nos clients avec un niveau de qualité au top ! Les outils de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) se mettent en place au sein de l’entreprise, ce qui est positif, il nous semble important de ne pas oublier les intérimaires et s’interroger sur le niveau acceptable. La CFDT interpellera la Direction dans ce sens. A suivre...
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BUGADE n°16 : Juin 2005
Après 100 jours du gouvernement de Villepin, la CFDT considère que la situation est dangereuse avec des mesures qui ne vont pas dans le bon sens pour les salariés, chômeurs et retraités. Alors que la majorité des entreprises battent des records de rentabilité, que leurs résultats n’ont jamais été aussi bons (au bénéfice des seuls actionnaires), les mesures prises cet été ne répondent pas aux exigences sociales. L’emploi en panne ! Pas de véritable politique pour relancer l’emploi, mais des ordonnances pour imposer le CNE (Contrat Nouvelles Embauches) c'est-à-dire la possibilité de licencier sans motif, à tout moment, laissant les salariés dans la précarité. Les jeunes de moins de 26 ans sont également exclus du calcul des effectifs pour les élections représentatives ! L’Etat cherche à culpabiliser les chômeurs, il refuse de revaloriser les allocations et développe les radiations et les menaces. La CFDT veut des réponses à ses revendications sur les leviers de l’emploi (formation professionnelle, politiques industrielles, recherche,…) dans le cadre d’un développement durable. Elle exige des entreprises un réel investissement contre l’exclusion. Le pouvoir d’achat en baisse ! Les hausses n’arrêtent pas (logement, carburant, gaz,…. Les taxes augmentent mais il n’y a aucune mesure pour relancer le pouvoir d’achat des salariés dans le privé ni dans le secteur public. La CFDT exige :
- Du patronat d’engager des négociations dans les branches et les entreprises notamment en lien avec la prime annoncée par le gouvernement. - Du gouvernement de négocier l’évolution des carrières dans la fonction publique - De même la protection sociale est affaiblie. Les retraités vont bénéficier de moins d’heures d’aides à domicile. La réforme de l’impôt sur le revenu va affaiblir la progressivité en faveur des plus riches. C’est pourquoi la CFDT demande la tenue d’une conférence sur les revenus avec tous les acteurs concernés. Les services publics bradés ! Au mépris de l’intérêt général, des postes sont supprimés dans l’enseignement, la SNCF, la Poste, etc… On annonce la fermeture de lignes ferroviaires et le gouvernement privatise les sociétés d’autoroute après GDF et avant EDF. Pour la CFDT la sauvegarde des services publics, c’est non seulement de l’emploi mais aussi du lien social, de l’aménagement du territoire sans oublier l’activité économique générée ! Le code du travail attaqué ! Le patronat veut remettre en cause les garanties existantes pour les salariés et donner plus de « souplesse » aux entreprises. Pour la CFDT, c’est par le dialogue social constructif que de nouvelles garanties pour les salariés peuvent se construire.
Tout cela est inacceptable La CFDT appelle à la manifestation à Marseille le 4 Octobre à 10h00 au Vieux Port
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BUGADE n°16 / Juin 2005
Suite à l’atterrissage d’un Ecureuil sur « le toit du Monde », nous pouvons une fois de plus être fiers de travailler à Eurocopter ! Il nous parait important de saluer l’exploit technique et toute l’équipe qui autour de Didier DELSALLE, le pilote, a contribué à la réussite de cette prouesse… Cette première mondiale s’inscrit dans l’histoire de l’Aéronautique française, européenne et mondiale et tous les salariés d’Eurocopter peuvent être fiers d’y contribuer chaque jour ! Nous pouvons aussi saluer, notre PDG Fabrice BREGIER, qui a permis aux salariés de partager cette réussite par de belles et émouvantes présentations à Marignane et à la Courneuve. En effet, après de nombreux discours, sur la rentabilité, la compétitivité, la flexibilité et autres, agrémentés de belles courbes et de « camemberts », il nous parait encourageant de renouer avec la technique et les hommes. Il y a quelques années, les plus anciens s’en souviendront, nous dénoncions dans un tract mémorable sur « les tondeuses à gazon » les risques liés à la perte de notre culture Aéronautique. Il est toujours bon de rappeler qu’Eurocopter, ce n’est pas que des chiffres et « la satisfaction des actionnaires », mais que c’est aussi de belles machines qui volent avec des pilotes et des passagers. En mars dernier, dans la BUGADE, nous parlions de Jean Luc LAGARDERE qui ne manquait pas une occasion de rappeler publiquement qu’il avait les meilleurs ingénieurs du Monde ! Cela nous paraissait plus motivant que de fustiger « les cadres qui ne pensent qu’aux loisirs et aux 35 heures »… L’exploit sur l’Everest permet donc aussi de remettre en avant la qualité de nos ingénieurs et de tous les salariés compagnons et techniciens qui chaque jour conçoivent, fabriquent et vendent de belles machines volantes ! Le salon du Bourget a aussi été l’occasion de mettre en avant la qualité de nos machines. Espérons qu’au-delà de quelques annonces lors du salon, que cela se concrétise par d’autres contrats pour assurer notre avenir… Enfin, à la veille des congés, nous souhaitons à tous les salariés un repos mérité pour d’autres exploits…
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BUGADE n°15 / Mai 2005
Le monde dans lequel intervient notre entreprise évolue chaque jour. La pression des clients, de la concurrence et des actionnaires se fait chaque jour plus insistante. Changer le « fonctionnement du monde » nécessite une mobilisation et des actions qui dépassent les murs de l’entreprise ! Nous nous y attachons les uns et les autres à titre individuel ou collectif en dehors de l’organisation syndicale ! En tant qu’organisation syndicale, nous devons prendre en compte la réalité du monde dans lequel l’entreprise évolue. En tant qu’organisation syndicale, nous estimons nécessaire de défendre l’activité sur les sites de Marignane et de la Courneuve, garante de nos emplois ! Pour nous CFDT, nous rappelons que l’avenir de l’entreprise n’est jamais garanti. Qui imaginait qu’un jour les chantiers navals de La CIOTAT disparaîtraient ? Prendre en compte cette dimension, oriente nos actions syndicales. Pour exemple nous prendrons la négociation sur l’accord 3 x 8 appliqué dans un premier temps au secteur des machines outils. Ce secteur historique de l’usine de Marignane rentre aujourd’hui en concurrence avec des fournisseurs et sous – traitants implantés dans le monde entier. Notre Direction a fait le pari de maintenir à Marignane l’outil industriel avec des investissements conséquents. Il importe pour nous de gagner ce pari, car dans le cas contraire, la Direction n’aura aucun « état d’âme » après avoir donné sa chance à Marignane pour délocaliser ! Nous ne sommes pas dans une situation de chantage, et les évolutions d’organisation ne doivent pas se faire au seul détriment des salariés. Par la négociation la CFDT a fait évoluer les propositions initiales de la Direction pour cet accord 3 x 8 (voir rubrique). Eurocopter est aussi en plein développement avec un carnet de commande conséquent. Cependant l’entreprise n’échappe pas au débat sur le processus des délocalisations et restructurations industrielles. L’objectif de l’entreprise reste bien les fameux « 10% » pour les actionnaires. Il ne faut pas l’oublier… Les « cols bleus » ne sont pas les seuls menacés. Les ingénieurs et cadres le sont aussi. Les « cols blancs » rentrent en effet aussi en concurrence avec les Indiens et demain les Chinois. L’entreprise IBM ne vient t-elle pas de délocaliser des activités de services actuellement en France vers l’Inde et les pays de l’Est ? Le discours ne se veut pas pessimiste, mais réaliste. En tant qu’organisation syndicale, il convient de trouver le meilleur compromis entre les intérêts immédiats des salariés et la pérennité de l’entreprise et donc de nos emplois ! Dans le monde dans lequel nous vivons, la vigilance reste de mise…
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BUGADE n°14 / avril 2005
En tant que salariés du Groupe EADS, nous pouvons tous être très fiers de la réussite du 1er vol de l’Airbus A380 ! En tant que salariés d’Eurocopter nous appartenons à la grande famille de l’Aéronautique, et voir s’envoler un tel appareil, fruit du travail de milliers de salariés ne laisse pas indifférent ! L’engouement médiatique autour de cet évènement montre aussi que les intérêts des citoyens ne tournent pas uniquement autour des résultats financiers des entreprises, mais que la haute technologie fait encore rêver ! Qui plus est, après le 1er vol l’action EADS a baissé de 2,35% ! Les « pseudos investisseurs » (ou spéculateurs ?) à la Bourse n’auraient – ils rien compris ? Plus prosaïquement, pour la CFDT, le progrès technique doit s’accompagner d’un progrès social pour les salariés. C’est le sens de notre action au quotidien ! Face à des reculs comme la suppression du Lundi de Pentecôte (voir article), face à des attitudes scandaleuses de patrons sans scrupules qui osent « offrir » un emploi à 110 € en Roumanie comme reclassement pour licenciement ou face à des parachutes en or de 38 millions d’€ pour l’ex PDG de CARREFOUR, la coupe commence à déborder pour les salariés de base que nous sommes ! Notre entreprise Eurocopter n’est pas épargnée par le monde extérieur. La vigilance reste de mise face à des velléités de reculs sociaux au nom de la sacro-sainte rentabilité (voir articles sur EURIS et 3x8)… Pour défendre nos avantages sociaux, et en acquérir de nouveaux, il faut des syndicats soutenus par les salariés. A la Courneuve, la CFDT présente pour la 1ère fois aux élections en 2003 a tenté de défendre un nouveau type de syndicalisme. Les camarades de la section ont toujours accompli leur mission en CE, DP et CHSCT, avec honnêteté, dans le respect des salariés quelles que soient leurs origines et appartenances. Malheureusement, si à Marignane le climat s’est globalement apaisé ces dernières années avec une hiérarchie qui a compris ce qu’est le pluralisme syndical et qui a reconnu l’action constructive de la CFDT, force est de constater qu’il n’en est pas de même à la Courneuve ! L’intimidation des militants CFDT, et les « ententes objectives » entre « les uns et les autres » pour exclure la CFDT de la Courneuve conduisent la section syndicale à ne pas présenter de candidats aux élections DP et CE de mai 2005 ! Au-delà de l’amertume des camarades qui se sont dépensés sans compter depuis 2 ans à la Courneuve, la situation est grave pour une entreprise comme la nôtre qui se veut en pointe du dialogue social ! Par ailleurs, nous ne sommes plus au « bon vieux temps de l’AÉROSPATIALE ». Les salariés doivent méditer tant à la Courneuve qu’à Marignane au type de syndicats qu’ils veulent pour les défendre non seulement pour le « petit service », certes très utile, mais aussi face à des Directions dont les objectifs financiers seront atteints sans états d’âme…
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BUGADE n° 13 / Mars 2005
Tout d’abord, nous remercions les 732 électeurs qui nous ont fait confiance à la Courneuve et à Marignane. Avec 14,23 % des suffrages exprimés, la CFDT est la seconde force syndicale d’Eurocopter. Nous sommes aussi conscients que vous avez fait confiance à 65,29% à l’Entente FO et CGC… Il n’en demeure pas moins que nous continuerons notre action syndicale au quotidien pour défendre l’entreprise et ses salariés. Il ne faut pas se laisser bercer par le confort apparent. Les choses évoluent et à « vitesse grand V » ! - La stabilité de notre entreprise n’est pas assurée avec les incertitudes sur le devenir de notre PDG et sur la nationalité de son éventuel remplaçant… - Le processus de délocalisation est clairement enclenché avec la signature d’un contrat industriel avec l’Inde (voir BUGADE de février). - Les coups sans cesse portés au niveau national sur nos droits (remises en cause des 35h00, du code du travail, etc.) qui ne seront pas sans conséquence pour nous à Eurocopter Ces éléments et bien d’autres nous conduisent malheureusement pour nous « partenaires sociaux » à « négocier des moins ». Fini le temps ou par les accords d’entreprise nous arrivions à améliorer le sort des salariés. Aujourd’hui la tendance est clairement de revenir « en douceur » et insidieusement au strict code du travail, ce dernier étant progressivement mis à mal par le gouvernement actuel. Le temps du « grain à moudre » cher à un grand responsable syndical n’est plus de cette époque. C’est pourquoi, il devient plus que nécessaire d’exercer un véritable contre – pouvoir constructif à même de défendre les intérêts des salariés. Pour nous rien n’est jamais inéluctable et nous n’acceptons pas le pseudo dogme « c’est la seule solution … ». Nous ne sommes pas pessimistes pour autant ! C’est pourquoi la CFDT est intervenue dès la dernière réunion de négociation salariale pour l’application à Eurocopter des mesures de Thierry BRETON avec le versement de 200 € supplémentaires pour l’intéressement. Au niveau d’EADS la CFDT est intervenue auprès de Philippe CAMUS pour le versement d’une prime exceptionnelle de 500 €. Les salariés doivent aussi avoir un juste retour des excellents résultats de l’entreprise ! Nous poursuivrons notre action d’information des salariés sur tous les problèmes de l’entreprise. Pour la CFDT l’émancipation des salariés est une valeur que nous défendons. Ils doivent être à même de se positionner par eux – mêmes ! La CFDT ne peut poursuivre son action que si elle est clairement soutenue lors des élections, sinon rien ne changera pour les cantines, le chèque vacances, la mutuelle, et rien ne s’opposera aux délocalisations, les rationalisations industrielles, le développement du travail précaire, etc. En mai prochain, les salariés de la Courneuve vont devoir s’exprimer, à nouveau, à eux de se projeter dans l’avenir !
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BUGADE n° 12 / Février 2005
Comme évoqué dans l’édito de la BUGADE précédente, l’année 2005 est l’année des défis pour Eurocopter avec le TIGRE et le NH90 notamment, mais 2005 doit aussi être l’année du juste retour pour tous les salariés. Ce juste retour doit se concrétiser par une politique salariale digne de ce nom. Les marges de manœuvre existent et en 2004, Eurocopter qui est sur son plan de marche de rentabilité vis-à-vis des actionnaires, a atteint un niveau de profit jamais réalisé de toute l’histoire de l’hélicoptère ! Nos amis d’Airbus viennent de terminer leur négociation à 3,5% contre 3,05 % en 2004 (idem Eurocopter). Cela nous donne l’objectif minimum à atteindre… Mais force est de constater qu’après plusieurs années de vaches maigres, le MEDEF lâche du lest, RENAULT par exemple a finalisé sa politique salariale à 4,65% par exemple, dont 2,1% d’AG… DASSAULT a conclu à 4,4% pour les cadres, 3,6% pour les non cadres plus des primes (300€). La CFDT aborde cette négociation sans démagogie et avec des propositions concrètes. Notre plateforme revendicative en fait foi. Sans démagogie, cela signifie de ne pas leurrer les salariés en leur donnant de faux espoirs. Faire croire aux salariés qu’ils peuvent espérer des AIS de 300,400 et 500 € peut les faire rêver, mais ce n’est pas les prendre au sérieux. L’unité syndicale prônée par la CGT, pour la négociation salariale, ne peut, à notre sens, se faire que sur des bases sérieuses. Le 24 mars vous allez vous exprimer pour les élections de l’IPECA prévoyance. C’est comme toute élection, l’occasion de vous exprimer. Du compagnon au cadre, à Marignane et à la Courneuve, vous allez voter pour vos représentants CFDT compétents dans cette institution qui gère votre prévoyance. Face à la réforme de la Sécurité Sociale, il devient plus que nécessaire d’avoir une couverture maladie à la hauteur et en rapport avec ce que nous payons chaque mois, nous et l’employeur ! Cela implique une gestion transparente. Cette élection comme les autres ne doit pas être négligée. Un résultat global fort et significatif détermine le rapport de force vis-à-vis de la Direction dans toutes les négociations. En juin, les salariés de la Courneuve vont voter pour leurs représentants au CE et en DP. Comme à Marignane, une équipe « neuve » CFDT élue pour la 1ère fois en 2003 se présentera pour créer une véritable alternative à l’Entente FO-CGC mais aussi à la CGT dans un établissement fortement marqué par la culture « aérospatiale » vieillotte avec des pratiques syndicales locales contraires à la liberté d’expression et des entraves au libre choix et détermination des salariés. Fort de votre soutien, elle ne pourra que se renforcer, en exerçant une véritable force de propositions constructives pour défendre au mieux les intérêts des salariés de la Courneuve pour les 2 années à venir !
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Edito de la BUGADE n°11 / Janvier 2005
L’année sociale 2005, chez Eurocopter a débuté avec la finalisation de l’accord sur les cadres L5.
C’est un accord important dans lequel la CFDT a joué un rôle constructif en étant force de propositions. Notre signature n’a été acquise qu’à l’issue de la dernière réunion, la Direction revenant sur plusieurs de ses positions de principe et en mettant « un peu plus d’€ » dans la corbeille. Vous trouverez plus loin dans cette BUGADE le résultat de notre action dans cet accord.
Cependant pour nous, comme nous l’avons déjà évoqué le mois précédent dans la BUGADE, « et les non – cadres ? » Il est temps de s’occuper de la situation des non – cadres. C’est un point que nous avons aussi soulevé à la Direction lors de la dernière réunion sur les L5.
En effet les non – cadres accumulent des heures excédentaires non – payées. Par ailleurs ils ont de plus en plus de difficultés pour les récupérer. Cette situation associée en 2004 à une politique salariale à minima avec une fréquence d’AIS à plus de 2 ans rend la situation difficile à vivre et particulièrement démotivante pour les non – cadres.
Les très bons résultats financiers de l’entreprise annoncés par notre PDG lors de ses vœux montrent que des marges de manœuvre existent. Il est temps que tous les salariés aient un juste retour des efforts fournis par les uns et les autres sur tous les programmes nouveaux (TIGRE et NH90) sans oublier la gamme des appareils commercialisés !
Concrètement la CFDT oeuvrera pour que les non – cadres puissent voir leur rémunération évoluer par le paiement des heures excédentaires, pour ceux qui le souhaitent, tout en préservant les intérêts des salariés légitimement attachés à la RTT et à la semaine de 4 jours. Comme pour les cadres L5 des solutions intelligentes doivent être mises en œuvre !
L’augmentation du temps de travail pour ceux qui le souhaitent, doit permettre aux salariés d’améliorer leur rémunération. Elle ne doit cependant pas dispenser la Direction d’une politique salariale motivante et digne de ce nom. La finalité n’est certainement pas de « doubler sa feuille de paye » en travaillant 70h00 par semaine ! Cela va à l’encontre du progrès social auquel chacun peut aspirer et contre l’emploi dans un pays avec plus de 10% de chômeurs !
La Direction doit intégrer ces revendications légitimes des non – cadres. Ce sera aussi la condition pour qu’Eurocopter soit à même de répondre aux défis des mois à venir.
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