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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 10:26
Article parue dans la plaquette CFDT 2005-2006
Les femmes sont l’avenir de l’entreprise ! C’est le sens de la démarche qui a été engagée au niveau du groupe EADS avec les organisations syndicales sur le développement du travail féminin.
 
L’industrie Aéronautique va devoir faire face au risque de manque de main d’œuvre dans les années qui viennent suite aux départs massifs en retraites.
 
La Direction d’EADS s’est lancée dans une stratégie de séduction des femmes pour intégrer nos entreprises. Cela a donné un accord négocié avec les organisations syndicales notamment sur l’égalité professionnelle.  Cet accord est applicable à Eurocopter.
 
L’objectif est de mettre fin à des disparités hommes – femmes qui peuvent être constatées en terme de rémunérations et déroulements de carrière.
 
Cet accord porte notamment sur :
 
·        Une politique d’augmentations salariales qui sera au moins proportionnelle à l’importance de la population féminine dans chaque catégorie professionnelle
 
·        Une politique de promotions individuelles qui respectera la proportionnalité hommes – femmes
 
·        La gestion de la parentalité :
 
-          Avec des aménagements relatifs au congé de maternité
-          Avec des aménagements relatifs au congé parental
-          Avec des aménagements au niveau des congés pour enfant(s) malade(s)
-          Avec des aménagements pour faciliter la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle
 
·        La féminisation du recrutement et de certaines filières professionnelles
 
 
Afin de mettre fin à certaines disparités constatées dans les entités du groupe EADS, un plan d’action 2004-2006 est engagé pour en dresser un bilan factuel et mettre en œuvre les éventuels rattrapages nécessaires.
 
Cet accord négocié au niveau d’EADS et décliné à EUROCOPTER a permis à notre entreprise d’obtenir le label Egalité. Nous pouvons en être fiers, et la CFDT qui s’est pleinement investie dans cette négociation s’attache à faire vivre l’accord à Eurocopter ! C’est une nécessité.
 
Concrètement cela se traduit une augmentation du pourcentage d’embauche de femmes par rapport aux hommes, y compris dans les métiers ateliers. Cela se traduit par un suivi spécifique des augmentations individuelles et des promotions pour rattraper les écarts constatés les années précédentes.
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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 10:25
                       Artcicle paru dans la plaquette CFDT 2005 - 2006
Fin 2004, nous avons lancé pour la 1ère fois l’édition d’une plaquette pour présenter notre programme dans le cadre des élections professionnelles des Délégués du Personnel et du Comité d’Etablissement du 25 novembre 2004. Bien que cette année ne soit pas une année d’élection, nous relançons l’opération !
 
Nous rappelons que cette plaquette est entièrement financée par les publicités de magasins et artisans de notre région. Nous remercions les annonceurs qui se sont engagés à nos cotés et qui vous réserveront leur meilleur accueil.
 
Cette année, au travers de cette plaquette nous vous présentons notre bilan de mandat et les perspectives pour 2006.
 
Cette plaquette vient en complément de notre BUGADE ou nous continuons inlassablement à publier chaque mois pour vous informer clairement et sans tabous en abordant tous les sujets de la vie de l’entreprise... Une des valeurs de la CFDT, c’est l’émancipation des salariés et leur aptitude à prendre leurs responsabilités. A nous de les informer et les éclairer. A eux de se faite leur propre opinion.
 
Notre entreprise Eurocopter est percutée comme toute entreprise par l’actualité et notamment les dernières mesures gouvernementales, notamment les « ordonnances VILLEPIN » de juillet 2005. Eurocopter n’est pas un monde à part, et les décisions gouvernementales, quelque soit la couleur politique impactent la vie de l’entreprise et de ses salariés.
 
Cela concerne notamment la durée des mandats des élus Délégués du Personnel et Comité d’Etablissement qui passeront de 2 à 4 ans. Cela répond à une des revendications du MEDEF, qui se plaignait du coût et de la lourdeur de ces élections… Concrètement, cela signifie pour nous à Eurocopter, que les futurs élus de fin 2006 le seront pour 4 ans. Lors du vote, les salariés devront savoir qu’ils s’engagent pour 4 ans.
 
Choisir ses délégués qui vont vous représenter dans les différentes instances face à la Direction résulte d’un processus démocratique. De votre choix dépend la représentativité des différentes organisations syndicales pour vous défendre lors des différentes négociations avec la Direction. En 2006, il faudra donc tenir compte du fait que ce seront les mêmes pour 4 ans, avec un poids plus ou moins fort vis-à-vis de la Direction…
 
L’autre nouveauté  des « ordonnances VILLEPIN » concerne la possibilité de faire passer en Forfait Jours les non – cadres. Cela n’était pas possible avec les lois AUBRY, ni même dans les évolutions via les lois FILLON. Ceci constitue un nouveau recul et une nouvelle brèche contre les 35 heures. Cela signifie la disparition des heures supplémentaires et des heures excédentaires pour ces salariés. En Forfait Jour, les heures ne sont plus comptabilisées, et le temps de travail des journées n’est plus comptabilisé. La seule contrainte pour l’employeur reste le respect de 11 heures de repos entre 2 vacations… L’objectif est de permettre de plus en plus de flexibilité au détriment des emplois.
 
Le Contrat Nouvel Embauche (CNE) est un contrat à durée indéterminée qui peut être rompu par le salarié ou par l’employeur pendant 24 mois, par lettre recommandée avec accusé de réception. Si la rupture est à l’initiative de l’employeur, il n’a pas à justifier sa décision. Aucune procédure n’est prévue. Le salarié ne peut donc pas connaître le motif de la rupture et ne peut donc pas faire valoir ses observations ! Pendant deux ans, le salarié a en permanence une épée de Damoclès au-dessus de la tête. C’est une véritable précarisation de l’emploi. Certes, ce contrat est limité aujourd’hui aux petites entreprises, mais qui dit qu’il ne sera pas étendu un jour aux entreprises comme la notre ?
 
L’équipe CFDT a besoin de votre soutien pour faire vivre les institutions qui vous représentent et défendent vos intérêts. Le passé a un poids très fort dans notre entreprise. Il a conditionné des pratiques syndicales spécifiques à notre entreprise. Nous ne sommes plus dans les années 1970, mais bien en 2005, les dirigeants ne sont plus les mêmes. Eurocopter est aujourd’hui une véritable entreprise privée avec des objectifs draconiens à tenir vis-à-vis des actionnaires. Nous pouvons leur faire confiance. Ils mettront tout en œuvre pour les tenir. A nous de mettre les barrières lorsque c’est nécessaire pour défendre les salariés. A nous aussi de faire des propositions concrètes dans l’intérêt de l’entreprise !
 
En 2006, la CFDT s’attachera à tenir toute sa place pour la défense des salariés…
José GARCIA, Secrétaire de la Section CFDT de Marignane
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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 10:21
Edito publiée dans la plaquette CFDT 2005-2006
Notre entreprise Eurocopter est un des piliers du Groupe EADS. Lors de l’évolution de l’organisation du groupe, suite à la nomination de Noël FORGEARD et Thomas ENDERS, sa place a été consolidée au sein du groupe avec la création de la Division Hélicoptères. Nous ne pouvons que nous en féliciter.
 
EADS,  se développe grâce à  AIRBUS et ses nombreux succès commerciaux. Nous pouvons tous nous féliciter et être fiers du succès de l’A380. Eurocopter contribue aussi largement à la valorisation du groupe grâce aux succès des TIGRE et NH90 sans oublier la gamme actuelle. L’enjeu à court terme reste évidemment pour nous la réussite de l’industrialisation et la tenue des engagements vis-à-vis de nos clients pour les premières livraisons.
 
Il n’en demeure pas moins que depuis sa création le groupe EADS ne cesse de se redimensionner et de voir son périmètre évoluer. Ces changements se traduisent par des restructurations avec des cessions d’entreprises et des plans sociaux (SOGERMA, MBDA, etc.). L’avenir de la SOCATA et d’autres entités au sein d’EADS reste incertain.
 
Pour faire face à ses objectifs de développement de ses activités mais aussi de rentabilité vis-à-vis des actionnaires, le groupe EADS s’est engagé dans une véritable stratégie de délocalisations d’un certain nombre de ses activités. Eurocopter n’y échappera pas.
 
L’enjeu pour les organisations syndicales, dans un groupe comme EADS et notamment de la CFDT est de s’assurer du développement et de la pérennité de l’entreprise. Cela doit se faire dans une logique industrielle et non seulement financière. La mondialisation du marché et des activités ne doit cependant pas se faire au détriment des salariés Français, au nom d’une seule logique financière.
 
Pour Eurocopter, cela signifie certes de se préoccuper de la tenue des objectifs vis-à-vis des actionnaires, mais aussi à penser d’ores et déjà aux successeurs du TIGRE et du NH90 et de notre gamme actuelle. C’est aussi se préoccuper de l’avenir de notre entreprise à court, moyen et long terme avec d’une part l’impact du renchérissement du baril de pétrole sur le transport aérien et des activités aériennes, et d’autre part sur la raréfaction du pétrole à l’échelle de 20 ans. C’est aussi se préoccuper de l’avenir et s’interroger sur la viabilité à terme de 2 hélicoptéristes en Europe ?
 
C’est le sens de nos interventions dans les différentes instances représentatives des salariés que sont les Comités d’Etablissements, Comité Central d’Entreprise, Comité d’Entreprise Européen Eurocopter et Comité National EADS France.
 
Au-delà des aspects économiques, le social est au cœur de notre action. Que serait notre entreprise sans ses compagnons, techniciens et ingénieurs ? Le développement de l’entreprise ne doit pas se faire au détriment des salariés. La mondialisation ne justifie pas le recul social. Le sens de l’action syndicale doit conduire nos collègues salariés coréens, indiens, chinois et autres à acquérir de nouveaux droits (temps de travail, couverture sociale, retraite, etc.) pour un nivellement par le haut et non l’inverse !
 
La CFDT, organisation majeure au niveau national, présente dans tous les secteurs d’EADS et forte de votre soutien lors des élections professionnelles de 2004, s’engage à défendre l’avenir d’Eurocopter et de ses salariés face à une entreprise en pleine mutation !
 
                                                            Jean Paul De VELLIS
                                                  Délégué Syndical CFDT Eurocopter
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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 08:29
 
 
 
 
« Toute personne croyant qu’une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste »
 
 
                                        Kenneth Boulding, économiste
                   
La Responsabilité Sociale des Entreprises : Un enjeu pour l’avenir
 
 
Les entreprises n’ont pas simplement pour vocation d’enrichir leurs actionnaires, elles ont aussi des comptes à rendre vis-à-vis de leurs salariés et de leurs fournisseurs, des riverains et des collectivités locales, de l’environnement et des générations futures
 
Cela fait une dizaine d’années que cette idée forte a fait irruption dans le débat public sous le vocable de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Elle s’est développée dans un contexte de mondialisation et de déréglementation de l’activité économique. On se souvient notamment des actions menées aux Etats-Unis dans les années 90 contre la société NIKE pour dénoncer les conditions de travail chez ses sous – traitants indonésiens. Nombreux étaient ceux qui se demandaient alors si ce type d’action n’était pas simplement une mode qui passerait, comme tant d’autres auparavant.
 
Cette question est désormais tranchée : la RSE n’est manifestement pas une simple mode, mais bien un début de réponse au formidable déséquilibre crée par la montée en puissance des multinationales en 25 ans de mondialisation, sans que les régulations internationales ne suivent notamment en matière sociale et environnementale. Une innovation visiblement appelée à durer et à prendre de l’ampleur, même si nombre d’entreprises n’en n’ont pas encore saisi la portée et continuent d’aborder la RSE sous l’angle du marketing. Mais du coup, le paysage de la RSE s’est aussi formidablement complexifié en 10 ans.
 
A côté des acteurs historiques de la régulation sociale, tels les syndicats, une foule d’acteurs nouveaux est apparue, ONG, associations spécialisées sur l’environnement, etc… Des normes, des référentiels divers et variés ont été construits. On se met à noter les entreprises sur le plan social et environnemental. Des accords RSE sont négociés dans les grandes entreprises.
 
Sur l’aspect social, la RSE peut s’exprimer sous différentes formes. Des accords ont été négociés et signés par exemple sur la lutte contre les discriminations comme chez PEUGEOT. Le label Egalité est un autre exemple, destiné à signaler les entreprises les plus respectueuses de la parité et des droits des femmes. Eurocopter détient ce label. Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) interviennent dans les champs qui touchent la RSE : Le respect des Droits de l’homme (Amnesty International, Fédération Internationale des Droits de l’Homme…),
 
Les ONG (Greenpeace, WWF,…) sont aussi présentes pour la protection de l’environnement. Cela se traduit aussi par des labels (NF-environnement, Ecolabel Européen et des normes ISO 14001. De plus en plus des partenariats se noue entre des entreprises et des ONG sur la RSE.
 
La RSE, c’est aussi un enjeu pour les cadres de l’entreprise. Au cours des dernières années, les entreprises se sont lancées dans l’élaboration de textes déontologiques ou éthiques à destination de leurs salariés, et des cadres en particulier (connaissez – vous celle d’EADS et d’EUROCOPTER ?). Les cadres ont un rôle clé en matière de déontologie et d’éthique du management : relais et explication du discours dirigeant, mise en œuvre concrète et aide dans les situations de dilemme, exemplarité de leur comportement. Il y a cependant une limite au devoir de transmission de ce discours. La responsabilité des cadres ne peut s’exercer sans la reconnaissance d’une liberté d’expression sur les conditions de l’exercice professionnel. Cette liberté fondamentale ne constitue pas pour autant un droit illimité. En effet, la bonne foi ou la loyauté dans l’exécution d’un contrat sont des exigences primordiales du droit du travail. Mais cette obligation de loyauté ne peut faire échec à l’exercice de sa liberté d’expression du salarié. Des dispositifs de recueil d’informations se mettent en place pour permettre aux salariés de s’exprimer et alerter sur les dérives possibles en matière financière et environnementale notamment…
 
La RSE est un domaine vaste à laquelle les entreprises ne peuvent plus échapper, si elles veulent se développer dans un contexte international. Les entreprises doivent prendre la mesure du fait qu’elles ne sont pas seules et qu’elles doivent prendre en compte tous les acteurs qui contribuent à son succès et l’environnement dans lequel elles évoluent !
 
Si vous êtes intéressés par la RSE, n’hésitez pas à nous contacter !
                                                      
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