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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 13:05

Déclaration de la CFDT au Comité national EADS France du 8 juillet 2008

 

______________________________ 

Hier la SOGERMA,

Aujourd'hui la SOCATA,

Demain à qui le tour ?

 

 

Suite aux annonces, concernant le "rapprochement DAHER-SOCATA", faites lors d'une réunion du Comité d'Entreprise de la SOCATA, le 4 juillet 2008, les représentants CFDT du Groupe EADS au Comité National expriment leur profond désaccord.

 

Derrière ce terme "rapprochement", se dissimule la vente de la SOCATA qui s'inscrit dans la stratégie d'EADS de Vision 2020. La CFDT, déplore la primauté du choix financier fait au détriment de projets industriels, alors que la SOCATA est dans une situation financière saine, et avec un carnet de commandes important.

 

La CFDT s'interroge quant à l'avenir de l'aviation générale et à la pérennité des aérostructures sur le site de TARBES :

 

- Alors qu'aucun projet industriel fiable n'a été proposé, par DAHER, pour l'aviation générale, la CFDT réaffirme que cette activité en très forte progression et porteuse de projets d'avenir ne peut se développer que dans le cadre d'un grand groupe aéronautique européen comme EADS.

 

- Après l'annonce de la filialisation des sites "Aérostructures d'Airbus", la CFDT réaffirme la nécessité d'un pôle aérostructures EADS intégrant les activités de la SOCATA.

 

- Compte tenu des fortes incitations de la direction du Groupe EADS vis-à-vis de ses sous-traitants à délocaliser en dehors de la zone euro, la CFDT craint que DAHER, déjà présent dans plusieurs pays à bas coûts, applique cette politique aux activités de la SOCATA.

 

A tous les niveaux la CFDT rappelle ses exigences en matière d'emploi, de statut social des salariés, de développement de l'économie locale et d'aménagement du territoire dans un département déjà fortement sinistré (perte de 10.000 emplois industriels en 20 ans).

 

La CFDT du Groupe EADS apporte son soutien aux salariés de la SOCATA et demande à la Direction du Groupe de revoir sa copie.


Paris, le 08 juillet 2008

 

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 06:30

C'est suffisamment rare pour que cela soit souligné, un communiqué commun de l'intersyndicale Française et Allemande d'AIRBUS.


 

IG Metal - FO - CGC - CFTC - CGDT - CFDT - DAVB



COMMUNIQUE DES ORGANISATIONS

SYNDICALES FRANÇAISES ET ALLEMANDES

D'AIRBUS TOULOUSE


Sur la base de la décision commune des gouvernements français et allemands, prise à Bonn en mars 1969, de produire ensemble un avion moyen courrier, toute une industrie s‘est développée en Europe autour d'AIRBUS. Toutes les 4 secondes, un Airbus décolle ou atterrit quelque part dans le monde.


Des centaines de milliers d‘emplois ont été créés, impactant ainsi de manière considérable la région Midi-Pyrénées. Les chaînes d‘assemblage à Toulouse en sont un exemple des plus probants.


Au début des années 70, quand les premiers tronçons du fuselage de l‘A300 arrivaient à Toulouse, aucun de ces pionniers ne pouvait imaginer de quelle manière ce projet commun, de construire un avion européen avec les Français, Allemands, Anglais et Espagnols, allait se développer. L‘esprit d‘équipe des constructeurs, leur désir de participer ensemble à l‘essor de l‘aéronautique, ont fait d‘Airbus une entreprise de renommée internationale, proposant une gamme étendue d‘aéronefs très appréciés par les clients.


Mais il y a eu bien plus que des avions !


L'intégration des compagnons allemands dans l‘environnement français, tout au long de ces années, a non seulement vu naître un grand nombre d‘amitiés, mais aussi de couples et de familles franco-allemandes.


Cette réussite de partenariat est aujourd'hui menacée par les décisions de la direction, mises en place pour résoudre les retards de l'A380 !

 

En aucun cas, les salariés, qu'ils soient allemands ou français ne sont responsables des dysfonctionnements sur le site de J.L. Lagardère et dans l'ensemble du groupe.

 

Il n'est donc pas de leur intérêt de s'affronter, mais au contraire ils doivent ensemble exiger auprès de dirigeants d'EADS et d'AIRBUS, la mise en place de processus cohérents et les moyens industriels correspondants qui permettront de régler enfin les vrais problèmes.

 

Et alors que nous, les organisations syndicales locales, essayons par des moyens pédagogiques d'apaiser la situation, nos dirigeants mettent tout en oeuvre pour que des ressentiments nationalistes voient le jour des deux cotés du Rhin, notamment pour faire aboutir le plan Power 8 !

 

Nous devons contrer fermement toute tentative de dresser les salariés d'un pays contre ceux d'un autre !

Notre division ne peut que profiter au management et en aucun cas à la résolution des problèmes de l'A380 !

 

Les salariés français, allemands, espagnols et anglais ont déjà largement démontré par le passé qu'ils étaient en mesure de travailler en harmonie, dans le cadre d'une organisation industrielle adaptée.


Ensemble, nous devons tout mettre en oeuvre pour conserver notre bonne entente sur le site de Toulouse et ne pas nous laisser influencer par des constatations néfastes du management.

 

Toulouse, le 19 juin 2008



GEMEINSAMES COMMUNIQUÉ DER DEUTSCHEN

UND FRANZÖSISCHEN GEWERKSCHAFTEN

BEI AIRBUS TOULOUSE

Im Anschluss an die gemeinsame Entscheidung der französischen und der deutschen Regierungen im März 1969 in Bonn, gemeinsam ein Mittelstreckenflugzeug zu bauen, hat sich im Laufe der Jahre in Europa eine komplette Industrie rund um AIRBUS entwickelt.


Alle 4 Sekunden startet oder landet irgendwo auf der Welt ein Airbus. Tausende von Arbeitsplätzen wurden geschaffen, mit großen Auswirkungen auf den Arbeitsmarkt in der Region Midi-Pyrénées. Die Endmontage-Werke in Toulouse sind eines der eindrucksvollsten Beispiele.


Als Anfang der 70‘er Jahre die ersten Rumpfsektion der A300 in Toulouse eintrafen, ahnte niemand von diesen Pionieren, was sich aus diesem gemeinsamen Unternehmen, ein europäisches Flugzeug mit Franzosen, Deutschen, Briten und Spaniern zu bauen, einmal entwickeln sollte. Der gemeinschaftliche Geist und Wille dieser Flugzeugbauer, an einem Stück Geschichte in der Luftfahrtentwicklung mitzuschreiben, machte Airbus zu einem Weltunternehmen mit einer komplexen Produktpalette, die sich bei den Kunden höchster Beliebtheit erfreut. Aber nicht nur Flugzeuge sind hier entstanden !


Bedingt durch die langjährige Integration im französischen Umfeld haben sich darüber hinaus besonders zwischen den Deutschen und Franzosen Freundschaften entwickelt, auch Partnerschaften und Familien sind entstanden.


Diese jahrzehntelange erfolgreiche Zusammenarbeit ist heute gefährdet : durch die

Maßnahmen, mit denen die Geschäftsleitung versucht, die Verzögerungen im A380-

Programm aufzuholen !


Man kann keinesfalls die Arbeitnehmer, weder die Deutschen noch die Franzosen, für die Fehlfunktionen im Werk J.L. Lagardère und in der gesamten Firma verantwortlich machen !


Daher ist es nicht in ihrem Sinne, sich untereinander zu bekämpfen - im Gegenteil, sie müssen gemeinsam von den leitenden Managern bei EADS und AIRBUS fordern, dass sie kohärente Prozesse und die erforderlichen industriellen Mittel zur Verfügung stellen, um endlich die wirklichen Probleme zu beheben.


Aber während wir, die örtlichen Gewerkschaften, mit Gesprächen und auf pädagogische Art und Weise versuchen, die Lage zu entschärfen und den Betriebsfrieden wiederherzustellen, tun unsere Chefs alles, um auf beiden Seiten des Rheins nationalistische Ressentiments anzufachen, die ihnen insbesondere beim Durchsetzen von Power 8 helfen sollen !

 

Wir müssen uns jedem Versuch, die Arbeitnehmer der verschiedenen Länder

gegeneinander aufzuhetzen, energisch widersetzen !

 

Unsere Uneinigkeit kommt dem Management nur entgegen - und wird sicher nicht helfen, die Probleme bei der A380 zu lösen !

 

Die französischen, deutschen, englischen und spanischen Arbeitnehmer haben in der Vergangenheit bereits zu Genüge bewiesen, dass ein harmonisches Zusammenarbeiten im Rahmen einer geeigneten Organisation problemlos möglich ist.


Wir müssen gemeinsam alles dafür tun, um das gute Arbeitsklima am Standort

Toulouse zu bewahren, ohne uns vom negativen Verhalten und den Fehlentscheidungen des Managements beeinflussen zu lassen !

 

Toulouse, den 19. Juni 2008

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 10:13



Quel avenir pour la SOCATA ?


Réunis en assemblée générale à Tarbes les 4 et 5 juin 2008, les représentants des sections syndicales CFDT du Groupe EADS, la Fédération Métallurgie CFDT, le syndicat de la Métallurgie et l'Union Départementale CFDT des Hautes Pyrénées, ont pris connaissance de l'imminence d'une réunion du Comité d'Entreprise concernant un "rapprochement DAHER-SOCATA".


Derrière ce terme "rapprochement", se dissimule la vente de la SOCATA qui s'inscrit dans la stratégie d'EADS de Vision 2020. La CFDT, déplore la primauté du choix financier fait au détriment de projets industriels, alors que la SOCATA est dans une situation financière saine, et avec un carnet de commandes important.

La CFDT s'interroge quant à l'avenir de l'aviation générale et à la pérennité des aérostructures sur le site de TARBES :

- Alors qu'aucun projet industriel fiable n'est proposé pour l'aviation générale, la CFDT réaffirme que cette activité en très forte progression et porteuse de projets d'avenir ne peut se développer que dans le cadre d'un grand groupe aéronautique européen comme EADS.

 - Après l'annonce de la filialisation des sites "Aérostructures d'Airbus", la CFDT réaffirme la nécessité d'un pôle aérostructures EADS intégrant les activités de la SOCATA.

A tous les niveaux la CFDT rappellera ses exigences en matière d'emploi, de statut social des salariés, de développement de l'économie locale et d'aménagement du territoire dans un département déjà fortement sinistré (perte de 10 000 emplois industriels en 20 ans).

Cette motion approuvée à l'unanimité des participants de l'Assemblée Générale CFDT du Groupe EADS qui apporte son soutien aux salariés, est déposée ce jour à la Direction de la SOCATA et à la Direction Générale du Groupe EADS.


Tarbes le 05 juin 2008























Les représentatant de la CFDT d'AIRBUS, Eurocopter, Astrium, ATR, MBDA, EADS-DS de la france entière mobilisés aux cotés de la CFDT -SOCAT le 5 juin 2008, pour distribuer le communiqué ci-dessus aux salariés.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 18:09

 


Nos amis d'AIRBUS ont obtenu l'abandon du rachat des usines de St Nazaire et Méaulte par LATECOERE. Ils se sont exprimés lors du Comité Central d'Entreprise AIRBUS du 7 mai.



 


 

Déclaration CFDT au CCE AIRBUS France

 

du 7 mai 2008

 

Au lendemain de la très forte mobilisation des salariés de tous les sites AIRBUS France à l'appel de l'intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, l'annonce de la filialisation des sites AIRBUS français de Méaulte et de Saint-Nazaire ville, après ceux d'Allemagne, marque un coup de frein au projet de cession pure et simple décidé il y a plus d'un an par Airbus. Pour la CFDT, dans le contexte actuel de l'aéronautique, cette décision met en évidence la difficulté à trouver des investisseurs industriels, qui soient en capacité de coopérer à de grands projets nécessitant de lourds investissements.

Par ailleurs, elle met également en évidence le déficit d'argument permettant de justifier l'intérêt industriel des concepts de partenariat et d'entreprise étendue, tant pour l'entreprise que pour l'industrie aéronautique européenne dans son ensemble.

Même si nous pouvons être satisfaits du respect du parallélisme des formes entre l'Allemagne et la France comme la CFDT le revendiquait au sein de l'intersyndicale, pour les salariés de Saint-Nazaire ville et de Méaulte, ce nouvel épisode les laisse une nouvelle fois dans l'incertitude. En effet, ils ne peuvent être que partiellement rassurés dans la mesure où l'échec des négociations entre AIRBUS et Latécoère n'abouti pas à un renoncement des cessions des sites, mais seulement à un positionnement transitoire de ces établissements dans une filiale, avec l'objectif à terme de les vendre.

Objectif qui ne permettra pas aux personnels concernés de retrouver la sérénité qu'ils ont perdue depuis l'annonce de POWER 8 le 28 février 2007.

La CFDT préfère retenir la volonté d'AIRBUS de donner la priorité au développement de l'A350 et à son entrée en service dans les délais, seule annonce véritablement rassurante tant pour les salariés que pour les clients d'AIRBUS.

La CFDT demande maintenant à AIRBUS et à EADS de s'engager dans l'étude d'une solution intégrée associant l'ensemble des acteurs industriels. La CFDT demande aux pouvoirs publics français et européens de prendre les moyens de soutenir l'industrie aéronautique et ses emplois en Europe, dans la situation de difficulté qu'elle rencontre, notamment du fait de la parité euro/dollars qui lui est défavorable.

Face aux multiples interrogations que soulève cette annonce de filialisation la CFDT reste particulièrement vigilante, tant au niveau de la poursuite des investissements  que du partage industriel définitif du programme A350. En effet ces deux éléments conditionnent le maintien de l'emploi et la pérennité  des sites.

La CFDT reste mobilisée et agira pour que le statut social des salariés ne soit pas victime de la filialisation. Pour la CFDT, qu'il s'agisse de cession ou de filialisation des activités industrielles, toute réorganisation ne peut occulter deux facteurs incontournables : l'emploi, et la qualité des emplois à travers notamment les conditions de travail et le maintien des statuts.


Toulouse le 7 mai 2008

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 06:59

Voici le tract de l'intersyndicale AIRBUS après les manifestations du 29 avril. La CFDT d'Eurocopter est solidaires des salariés d'AIRBUS et suit de près les évènements. A l'heure où Vision 2020 se décline à Eurocopter, il est important de suivre la stratégie industrielle qui se décline à AIRBUS...


A suivre.

 


FO   CFE-CGC   CFTC   CFDT   CGT

 

 

POUR UNE SOCIETE INTEGREE ET EQUITABLE

OFFRANT LES MEMES DROITS,

ET EXIGEANT LES MEMES DEVOIRS !

 

 

Afin de palier l'échec des négociations qui se sont tenues en Allemagne sur la vente des sites de production d'Airbus dans le cadre du projet Zéphyr, une filiale 100% EADS (German Aerostructures Company, GAC) est sur le point d'être créée avec les sites de Augsbourg, Nordenham et Varel.


Cet état de fait met un sérieux coup de « canif » dans la stratégie initiée par nos

dirigeants, à travers leur plan de restructuration Power 8 et notamment en ce qui concerne le projet de cessions de sites industriels, en France, en Allemagne ainsi qu'au Royaume-Uni.


L'intersyndicale FO ; CFE-CGC ; CFTC ; CFDT ; CGT, rappelle les engagements du

Président Gallois, sur la simultanéité et le parallélisme des formes, pour la mise en œuvre de cette restructuration profonde de notre Groupe.


Par ailleurs nos Présidents de la République successifs Jacques Chirac et Nicolas

Sarkozy, se sont eux aussi engagés dès l'annonce de ce plan, en garantissant l'équité de traitement entre les quatre partenaires historiques d'AIRBUS, dans l'application de Power 8.


A ce jour, on constate que ces engagements sont clairement remis en cause, tant dans l'application du module de réduction des coûts de structure, que dans celle du module lié aux gains de productivité ou encore dans l'application de « Zéphyr », projet de vente de six sites de production d'AIRBUS en Europe. Par ailleurs, l'organisation d'AIRBUS mise en place en février 2008 est de plus en plus contestable et toujours plus déséquilibrée au détriment d'AIRBUS France.


Cette situation est inacceptable pour les Salariés et leurs Représentants.


C'est pourquoi l'intersyndicale FO ; CFE-CGC ; CFTC ; CFDT ; CGT a décidé jeudi dernier de lancer une action commune dans l'ensemble des sites d'Airbus en France. Celle-ci avait comme premier objectif, de rappeler nos exigences quant à la parole donnée par nos Dirigeants industriels et politiques, sur l'équité de traitement entre les entités nationales.

 

Nous insistons également sur le fait que nos dirigeants devraient être plus préoccupés par l'urgence de mettre en œuvre le programme A350 en créant les conditions de sa réussite, plutôt que de s'entêter à vouloir imposer une stratégie industrielle illisible et peu crédible, en raison de la carence de partenaires industriels et financiers assez solides et de l'affaiblissement implacable du Dollar.


D'autre part, bientôt deux ans après le déclenchement de la crise, le programme A380 n'est toujours pas tiré d'affaire et le programme A400M suit le même chemin.


Face à une telle obstination, la résignation fait place à la colère.

 

Aujourd'hui, l'annulation in extremis de la deuxième réunion de concertation préalable du CCE sur le projet Zéphyr, illustre le marasme et l'expectative, dans lesquels se trouvent AIRBUS et ses salariés.


Avec la création d'EADS et d'AIRBUS en 2000, on nous avait promis la naissance d'une société intégrée, au sein de laquelle tous les partenaires se partageraient équitablement les charges et les responsabilités, travailleraient ensemble avec les mêmes outils et les mêmes processus, pour servir les mêmes objectifs. Huit ans plus tard, c'est la désillusion !

 

Y a-t-il encore une politique industrielle dans ce Groupe qui voit AIRBUS France spécialiser ses usines de production par produits cœurs de métiers et par verrous technologiques, quand d'autres entités nationales fabriquent jusqu'à la plus petite vis, en interne ?

 

A quoi rime la stratégie qui consiste à expatrier nos Bureaux d'Etudes et nos chaînes d'assemblage dans des pays à bas coûts comme la Russie, la Chine et l'Inde ou en zone Dollar, tout en vendant nos sites de production à des repreneurs européens ?

 

Quelle est la cohérence qui conduit AIRBUS à vendre en France un site coeur de métier comme celui de Méaulte, seule usine au monde avec celle de Spirit aux Etats-Unis, à produire des cockpits d'avions de plus de cent places ?

 

Pourquoi insister dans une stratégie d'externalisation que même Boeing remet en question ?

 

Pourquoi affaiblir AIRBUS France en le démantelant et pourquoi faire prendre des risques considérables à l'un de nos sous traitants majeurs (Latécoère), dans le rachat de nos sites, alors que sa stratégie initiale était de s'implanter à proximité de notre site de Nantes, dans l'objectif d'acquérir la compétence composite ?

 

Que font AIRBUS France, EADS France et l'Etat français, pour véritablement renforcer notre tissu de sous-traitance national, qui souffre terriblement de la parité €uro/Dollar et du manque de liquidités pour investir ? Comment dans ces conditions et sans politique cohérente en la matière, nos sous-traitants pourront-ils faire face à la croissance exponentielle de charges de travail qui s'annonce ?

 

Monsieur Gallois demande à nos sous-traitants de s'installer en zone Dollar ou dans des pays à bas coûts. Mais outre le fait que cette exigence est scandaleuse pour notre industrie, nos emplois et en clair pour notre Pays, ils n'en ont pas les moyens. Sauf à se livrer à des investisseurs étrangers ! A ce jour des sociétés comme Microcast, Ratier Figeac ou d'autres, sont rachetées par des investisseurs américains et nos brevets, nos compétences sont systématiquement abandonnés par la France et récupérés par nos futurs concurrents !


Voilà autant de questions qui restent sans réponse, parce qu'elles sous tendent une stratégie incohérente, qui fait primer le superflu et le dogme de la finance sur le réalisme et l'urgence ...

 

... L'urgence de lancer l'industrialisation de l'A350 et de définir les partages de tâches de nature à assurer l'avenir de tous nos sites en Europe... L'urgence de sortir de l'ornière les programmes A380 et A400M... Et enfin, l'urgence de rassurer l'ensemble des salariés d'AIRBUS, qui ont perdu toute confiance dans leurs Dirigeants et qui doutent chaque jour un peu plus dans notre capacité à relever les si nombreux défis qui sont placés devant nous.


Enfin, l'intersyndicale FO ; CFE-CGC ; CFTC ; CFDT ; CGT, salue l'efficacité avec laquelle nos collègues allemands, en concertation avec leurs Dirigeants et leur Représentants politiques, ont su préserver leurs intérêts stratégiques, industriels économiques et sociaux.


L'intersyndicale revendique que la même dynamique et la même stratégie s'initient en France et elle entend qu'AIRBUS France soit traité équitablement, avec les mêmes devoirs, mais aussi avec les mêmes droits.

 

Maintenant, à chacun ses responsabilités !

 

Nous remercions les milliers de salariés de Toulouse, de Nantes, de Méaulte et de St Nazaire qui ont participé à cette manifestation organisée par l'Intersyndicale.

 

Toulouse, le 29 avril 2008


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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 16:52

Sites Airbus: nouvel appel à la grève le 29 avril 2008

 

 

L'intersyndicale d'Airbus France a lancé vendredi à Toulouse un nouvel appel à une grève mardi matin dans tous les sites français de l'avionneur au moment de leur rencontre à Toulouse avec la direction.


Dans un communiqué, l'intersyndicale a appelé "les salariés à faire grève mardi 29 avril en cours de matinée et à se rassembler devant l'ensemble des sites d'Airbus en France".

La majorité des salariés d'Airbus France ont fait grève hier matin pour dénoncer le manque d'équité observé, selon eux, dans le processus de cessions de sites en Allemagne et en France. Le mouvement se poursuivait jusqu'à ce soir à Méaulte.

Source : AFP

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 13:31

Le groupe EADS est en plein ébullition avec le lancement d'un mot d'ordre de grève lancé par l'intersyndicale AIRBUS.


Par ailleurs, la CFDT, la CGT et FO de la SOCATA appellent demain aux aussi à une journée de grève le 24 avril. L'objectif à la SOCATA est de se battre contre la vente de l'entreprise.


La CFDT d'Eurocopter est bien évidemment solidaire des salariés d'AIRBUS  et de la SOCATA.


A suivre...

   

 

FO - CFE-CGC - CFTC - CGT - CFDT




Mardi 22 avril 2008, l'intersyndicale s'est réunie à Toulouse en présence des Délégués Syndicaux Centraux des cinq Organisations ou de leurs représentants.


A la suite des réunions intersyndicales tenues la veille à Méaulte et le matin même à Saint-Nazaire, les Responsables Syndicaux Centraux ont décidé de coordonner leur action dans le but de faire reculer la Direction, sur son projet de ventes des sites d'aérostructures français, alors que les sites allemands sont filialisés. Ils reprennent à leur compte la motion suivante :


Les Organisations Syndicales FO, CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT, prennent acte de la création en Allemagne d'une filiale 100% EADS, regroupant les sites de Nordenham, Varel et Augsbourg sous la direction de Hans Lonsinger, ex patron du site de EADS Défense d'Augsbourg.


Les Organisations Syndicales FO, CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT considèrent que :


- L'engagement du Président Gallois sur le parallélisme des formes et du fond sur le principe de cessions des sites dans les trois entités nationales concernées, n'est plus tenu.


- L'argument selon lequel Méaulte et Saint-Nazaire, sites d'aérostructures, seraient comparables à Laupheim, lui-même site de production d'éléments d'habillage cabine, n'est pas recevable.


- En outre, l'équité de traitement promise n'est plus respectée, si EADS réalise directement les investissements dans les sites allemands, alors qu'en France Méaulte et Saint-Nazaire sont vendus.


C'est pourquoi, les Organisations Syndicales FO, CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT, interpellent le Président Gallois et l'Etat français, sur le respect de leurs engagements, avec des garanties précises sur l'avenir des sites de Méaulte et Saint-Nazaire ville, à l'instar de ce qui se passe en Allemagne :


- Maintien des sites dans AIRBUS.


- Garanties sur les charges et les investissements sur l'ensemble des programmes et notamment sur l'A350XWB.


Si tel n'était pas le cas, notre industrie aéronautique française serait affaiblie, avec pour conséquence une accélération de l'externalisation de nos charges de travail vers les pays à bas coûts et en zone Dollar.


Les salariés d'AIRBUS subissent depuis plusieurs mois des annonces incohérentes et s'installent dans le doute avec une perte de confiance dans nos Dirigeants, au plus haut niveau d'AIRBUS et de EADS.


CETTE SITUATION EST INACCEPTABLE

 

En conséquence, les Organisations Syndicales FO, CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT :


- Sollicitent une entrevue avec le Président Gallois, afin d'obtenir des garanties sur les engagements qu'il avait pris publiquement.


- Décident d'appeler à un mouvement de grève jeudi de 7h30 à 11h30 avec rassemblement aux entrées des sites d'AIRBUS en France.


Cette décision sera reconsidérée, si l'équité entre toutes les entités nationales d'AIRBUS concernées, est respectée.


Pour le Syndicat
FO,

J.F. Knepper

Pour le Syndicat
CFE-CGC,

 

F. Vallin

Pour le Syndicat CFTC,

 

G. Plo

Pour le Syndicat CFDT,

 

P.H. Coat

Pour le Syndicat CGT,

 

X. Petrachi



Toulouse le 23 avril 2008

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 19:29

Vente de sites d'Airbus: grève dans les usines françaises jeudi 24 avril 2008


TOULOUSE (AFP) - L'intersyndicale d'Airbus France a lancé mardi à Toulouse un appel à une grève de quatre heures jeudi matin dans toutes les usines de l'avionneur en France pour protester contre les ventes de sites et la différence de traitement entre Allemands et Français, a-t-on appris de sources syndicales.


La grève, avec blocage des entrées des usines d'Airbus en France sera observée de 07h30 à 11h30.


Les syndicats d'Airbus ont également sollicité un rendez-vous avec Louis Gallois, le président exécutif d'EADS, la maison mère d'Airbus, auquel il est demandé de tenir "ses engagements sur la simultanéité et le parallélisme des formes sur la vente des sites".


Les syndicats protestent contre la décision de l'avionneur de filialiser à 100% trois sites allemands Airbus au lieu de les vendre, comme il était prévu initialement, à l'instar de deux sites français, Méaulte (Somme) et Saint-Nazaire (Loire Atlantique), et du site britannique de Filton.


Les syndicats du site de Méaulte avaient menacé lundi dans une motion d'appeler à la grève jeudi et vendredi si "l'équité franco-allemande" n'est pas respectée.


Airbus a confirmé dimanche la création d'une holding, baptisée German Aerostructures Company (GAC), chapeautant les usines allemandes de Varel (nord), Nordenham (nord) et Augsbourg (sud), détenue à 100% par EADS, maison mère de l'avionneur.


Ces sites spécialisés dans l'aérostructure --ce qui correspond à la carcasse de l'avion-- étaient auparavant promis à une petite PME d'Outre Rhin, MT Aerospace. Mais les négociations ont été rompues le 27 mars. Depuis, aucun investisseur n'a été trouvé.


La firme française Latécoère est en discussion avec Airbus pour la reprise partielle des sites de Méaulte (spécialisé dans les nez d'avions) et Saint-Nazaire (fuselage), et la société britannique GKN pour celui de Filton (ailes).


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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 10:24

A l'heure ou le modèle industriel de Boeing est mis à mal (voir le dossier d'Air et cosmos du 18 avril sur 787) avec à ce jour plus de 15 mois de retards sur le calendrier initial du 787, qui n'a toujours pas volé, Airbus continue à s'appliquer à suivre le même modèle. De plus faute de repreneurs en Allemagne Airbus envisage d'après le Journal Du Dimanche ( !) de regrouper ses usines allemandes dans une nouvelle entité GAC, 100 % EADS. Cela remet en cause le principe de simultanéité en l'Allemagne et la France, où le processus avec Latécoère n'est pas à ce jour remis en cause.


Voir le communiqué de la CFDT EADS du 18/04/08.


A suivre...



Une grève va-t-elle éclater chez Airbus ? Par le JDD (*)



C'est la rumeur qui court à Toulouse, a la suite du comité central d'entreprise qui s'est tenu vendredi. Lors de cette réunion, la direction a annoncé que trois des quatre usines allemandes mises en vente dans le cadre du plan de restructuration Power 8 (Nordenham, Varel et Augsbourg) seront bientôt logées au sein d'une holding baptisée German-Aerostructures Company (GAC). Cette entreprise sera détenue à 100 % par EADS, la maison mère d'Airbus, a précisé la direction du groupe au JDD.


Cette décision est vécue comme une provocation par les syndicats français, qui redoutaient depuis deux semaines d'être moins bien traités que les Allemands. Car Airbus a également confirmé, vendredi, qu'il ne compte pas changer de cap dans les autres pays. Les discussions continuent donc comme prévu avec le toulousain Latécoère pour la reprise des usines de Méaulte (Somme) et Saint-Nazaire Ville, et avec le britannique GKN pour celle de Filton.


« Si les Allemands ont obtenu de rester dans le groupe, tant mieux pour eux. Mais nous exigeons la même chose pour la France », lâche Claude Cliquet, délégué FO de l'usine de Méaulte. Il s'attend à une vive réaction des salariés: « Nous allons les informer demain. Si la nouvelle se confirme, je crains que ça n'explose. » La veille de l'annonce de la vente, le 27 février 2007, les ouvriers picards avaient lancé une grève spontanée qui avait pris de court les syndicats. « Depuis, ils s'étaient résignés. Mais ils vont avoir énormément de mal à comprendre la nouvelle situation », prévient Pierre-Henri Coat, de la CFDT.


EADS assure que la création de German Aerostructures Company « ne modifie en rien la volonté du groupe de vendre de manière concomitante l'ensemble des sites ». Il ne s'agit que d'une « étape intermédiaire » en attendant de trouver un repreneur, précise-t-on au siège. Cet objectif figure d'ailleurs noir sur blanc dans la lettre de nomination de Hans Lonsinger comme patron de GAC. Ce document, que le JDD s'est procuré, stipule que Lonsinger devra « conduire la période de transition liée au

processus de vente ».


Pour calmer les susceptibilités nationales le président d'EADS, Louis Gallois, avait promis que les sacrifices seraient équitables et simultanés. Mais les syndicats y croient de moins en moins, tant le plan tourne au fiasco outre-Rhin. Deux repreneurs potentiels» Vought et OHB, ont déjà jeté l'éponge. Et à cause de la crise financière et de la flambée de l'euro, l'avionneur va avoir du mal à trouver de nouveaux candidats. Il y a « une bonne chance qu'Airbus ne vende pas du tout ces sites », avait asséné fin mars le patron d'OHB, Marco Fuchs, lors de l'annonce de l'échec des négociai  tions.


Un autre dossier risque de rajouter de l'huile sur le feu. De sources syndicales concordantes, EADS va céder prochainement au groupe Daher 100  % de sa filiale Socata, basée à Tarbes. « Rien n'est finalisé », dément-on chez Daher. Mais, sur place, la colère gronde « EADS veut nous vendre uniquement pour encaisser le cash qu'il n'a pas pu obtenir à cause de l'échec de la vente des usines allemandes.

C'est inacceptable », tonne le délégué FO, Lucien Cazenave. Il « n'exclut pas » d'organiser prochainement « un mouvement d'action de longue durée ».


A Méaulte aussi, la riposte s'organise. La CFDT a demandé aux autres organisations

Qu'une intersyndicale se réunisse lundi sur le site. Elle a également réclamé une rencontre avec Louis Gallois. « Les syndicats ont été les premiers informés, et les discussions se poursuivent », indique-t-on dans son entourage. Réputé fin négociateur, le patron d'EADS aura besoin de tout son sens du dialogue social pour faire retomber la tension.   


(*) Yann Philippin Le JDD du 20/04/08



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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 17:32

Communiqué CFDT Groupe EADS

 

 

Réunis en conseil le 15 avril, les représentants CFDT du Groupe EADS ont examiné les dernières informations concernant le projet de cession des sites AIRBUS (ZEPHYR) et autre (SOCATA).

 

La CFDT tient à rappeler qu'elle est toujours opposée à ces cessions de sites qui aujourd'hui montrent toutes leurs limites, tant pour EADS que pour BOEING.

 

Pour autant, il apparaît qu'une possibilité de création d'une filiale Aérostructures à majorité EADS se dessinerait en Allemagne.

 

Devant cette éventualité, la CFDT EADS réaffirme son désir de voir les salariés et sites des pays concernés traités avec un équilibre et une simultanéité en conformité avec les engagements pris par le Président d'EADS, Monsieur Louis GALLOIS, dès le mois de juillet 2007.

 

A ce jour, plusieurs questions demeurent et notamment :

 

- Pourquoi la procédure de cession des sites se poursuivrait-elle en France si la situation en Allemagne venait à évoluer différemment ?

 

- En pleine démarche d'intégration d'AIRBUS, comment la Direction du Groupe pourrait-elle exposer la cohérence de ses décisions, si elle aboutissait, dans chaque pays, à une vision différente des aérostructures au sein du Groupe EADS ?

 

- Face à une filiale allemande d'EADS regroupant toutes les aérostructures germaniques, quel avenir pour les aérostructures en France éparpillées entre Latécoère,  la SOCATA et la SOGERMA ?

 

La proposition alternative, faite au CCE d'AIRBUS France par le Cabinet d'expert CADECO, et qui consistait à constituer au sein du Groupe EADS, sous responsabilité AIRBUS, un pôle aérostructures de dimension européenne, serait-elle sur le point d'être validée par la Direction du Groupe ?

 

Compte tenu de l'ensemble des incertitudes qui demeurent sur ce dossier, la CFDT du Groupe EADS va solliciter une entrevue avec Louis GALLOIS

 

 

Paris, le 18 avril 2008

                 

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