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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 06:34

 Pour mieux comprendre la vie sociale française, le syndicalisme, la CFDT, les relations inter-syndicales, les relations entre les syndicats et les politiques,etc. nous vous conseillons de lire « Si on me cherche... » par François Chérèque.


Pour en lire les bonnes feuilles et son scoop sur l'UIMM, et l'arrangement que lui a proposé Nicolas Sarkozy,
cliquez ICI.


"Si on me cherche..." Le nouveau livre de François Chérèque

Dans ce livre d'entretiens, François Chérèque a voulu raconter ce qu'est vraiment la CFDT, mieux faire connaître ses idées et ses résultats. Le ton est direct comme lorsqu'il débat avec les militants.

 

Si on cherche François Chérèque... on trouve une parole franche et directe que beaucoup de militants connaissent déjà lors des rencontres avec leur secrétaire général. Si on me cherche..., le livre d'entretiens signé François Chérèque réalisé avec la journaliste Carole Barjon, éclaire sous une perspective particulière les relations sociales en France, depuis six ans, en donnant à voir de l'intérieur la pratique réformiste de la CFDT à travers l'action de son secrétaire général depuis son premier mandat à la tête de la CFDT. Ces confidences permettent de regarder derrière la porte, de comprendre comment la CFDT agit, influe et ainsi de décrire sous un autre angle les grands événements sociaux et les réformes des dernières années. Bref, l'objectif est de donner des clés de lecture, de décrypter un positionnement syndical que la presse et le grand public relaient difficilement. Le secrétaire général se livre aussi quelque peu, sur sa vie, sa famille... Mais il veut surtout «lever des incompréhensions, mieux faire connaître nos idées et nos résultats et mettre fin aux rumeurs absurdes», indique t-il dans l'avant-propos de l'ouvrage , «raconter ce qu'est vraiment la CFDT».

 

Sarkozy et l'amnistie

 

Beaucoup l'auront déjà lu dans les "bonnes feuilles" parues dans l'hebdomadaire L'Express  le secrétaire général y raconte ses relations avec le président de la République, son souci de ne pas se laisser instrumentaliser, l'humour vache entre les deux hommes... Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Etat, François Chérèque rompt avec la tradition de ses prédécesseurs. Toutes les rencontres avec le président sont désormais rendues publiques à la CFDT ainsi que les sujets qui y sont traités. Si le ton est plutôt cordial entre les deux hommes, François Chérèque refuse toute connivence avec Nicolas Sarkozy et rejette les petits arrangements tels qu'une "amnistie générale" pour les bénéficiaires des retraits suspects du patronat de la métallurgie (UIMM)... Cette éventualité le choque. L'affaire UIMM elle-même, le scandalise du fait des énormes sommes en jeu mais aussi du fait des pratiques de spoliation de ces responsables patronaux au sein des organismes paritaires qu'ils ont présidés. Mais qu'en plus «on jette à cette occasion l'opprobre sur les syndicats», cela ne cesse de le mettre en colère. C'est une question de morale... et de valeurs. C'est ainsi qu'il reste toujours choqué de certaines dérives des rémunérations des grands dirigeants d'entreprise et du cynisme de certains patrons du CAC 40.

 

Le réformisme avenir du syndicalisme

 

François Chérèque raconte aussi comment il voit la gauche et ses leaders, les relations qu'il entretient ou n'entretient pas avec les responsables du PS. Il dit ainsi n'avoir de «vraies discussion» qu'avec Dominique Strauss-Kahn et Bertrand Delanoë. Il parle aussi des occasions ratées du gouvernement Jospin, de la deuxième loi des 35 heures de 2002, des relations avec les autres syndicats et la CGT en particulier, de la réforme des retraites de 2003 pour laquelle il ironise en estimant que «les pseudo ‘'trahisons'' de la CFDT d'un jour sont généralement, pour les autres, les avantages acquis du lendemain !». Et d'ajouter à propos de cette réforme : «J'ai un vrai regret : si la CGT s'était engagée, on aurait obtenu encore plus».


Cette négociation de 2003 a marqué pour François Chérèque le début de «relations compliquées» avec son homologue de la CGT Bernard Thibault. Depuis la signature de la position commune sur la réforme de la représentativité syndicale au printemps 2008 avec la CFDT et le Medef, «lui et Le Duigou se font traiter de ‘'collabo'', ‘'traître'' ou ‘'complice''. Je leur ai ouvert la voie !», plaisante François Chérèque qui estime inéluctable l'évolution «réformiste» de la CGT. Encore faudra t-il que le gouvernement respecte le dialogue social. Car le coup tordu du démantèlement des 35 heures sur le dos du dialogue social laissera des traces.


François Chérèque juge enfin très probable de se représenter au congrès de 2010 et, «dans la foulée de l'accord sur la représentativité syndicale», il souhaite lancer de nouveaux défis pour l'évolution de la CFDT.


Philippe Réau

 

"Si on me cherche..." François Chérèque avec Carole Barjon. Albin Michel. 310 pages. Prix : 19 euros



 

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 18:32

03-2008-Morts-de-peur.gifMorts de peur. La vie de bureau par Téodor Limann

Je suis tombé (presque !) par hasard sur un petit livre sympa sur la vie de bureau dans les grandes entreprises : « Morts de peur, la vie de Bureau » de Téodor Limann.

 

C’est tout à fait passionnant et intéressant, et je crois que nous serons nombreux à nous reconnaître dans ses descriptions… On a parfois l’impression que ce qui se passe dans notre grande entreprise Eurocopter est spécifique. En fait il n’en est rien…

 

Bonne lecture !

 

Morts de peur. La vie de bureau

par Téodor Limann


Ed. Les empêcheurs de penser en rond, diff. Le Seuil, 90 p., 12 euros.



La critique de la revue Alternative économique

 

Un régal, cette petite chronique désabusée de la vie de bureau des cadres d'entreprise. Une vie où le temps est rempli de mille riens ou de pas grand-chose, où règne l'ennui dans les "gros appareils bureaucratiques", où chacun cherche à fayoter tout en tirant au flanc, mais où, malgré tout, l'entreprise, "avare de son argent, prodigue de notre temps", exige que vous vous donniez corps et âme.

 

Ce monde de l'entreprise moyenne ou grosse, l'auteur nous le décrit comme stérilisant, sorte de "fascisme doux" où s'imposent le conformisme du langage, mais aussi le culte de l'intelligence sans âme, la soumission et, omniprésente, la peur. Des autres, du patron, "peur continuelle de paraître idiot en réunion, peur de l'avenir et, bien entendu, peur de perdre son emploi". Une crainte entretenue par les audits et les reporting, par les restructurations, les "fusacq" (lire fusions et acquisitions) et les "nouveaux rois [que sont] les bouchers désosseurs en costume rayé".

 

L'auteur esquisse une critique morale du capitalisme qui est arrivé à nous faire croire que les biens valaient mieux que les liens et que l'épanouissement de la vie résidait dans la consommation, guide suprême du bonheur. Ce petit livre, merveille d'écriture, se lit vite et se médite longtemps. A offrir à tous les cadres...

 

Denis Clerc

 


 

Le Mot de l'éditeur

 

Une mise en cause violente du capitalisme à partir de la vie de bureau des cadres supérieurs.
 
Les grandes entreprises multinationales sont très différentes de ce que l'on croit.
La médiocrité du travail, l’archaïsme des relations sociales y sont monnaie courante.


On a beaucoup dit que les entreprises n’étaient ni morales ni immorales mais amorales. L’auteur montre que ce point de vue est illusoire : les grosses entreprises sont des militantes engagées dans tous ces champs. Non seulement, elles modèlent leur environnement mais elles fabriquent aussi un certain type d’employé qui est un certain type d’homme.


Les entreprises préfèrent ceux qui ont une vie personnelle et familiale tout ce qu'il y a de plus "normal"… mais qui acceptent de la sacrifier, à tous ceux qui sont suspects d’incapacité sociale ou sexuelle. La peur et la paranoïa sont les seuls ciments qui permettent à ce système qui ignore le plaisir de continuer à fonctionner.
L’écriture est brillante.


Extrait de l'introduction


« Une génération romantique est en train d’éclore, et c’est une bien curieuse ironie de voir des bataillons de diplômés surentraînés, prêts à tout pour échapper au costume cravate et n’être jamais Directeur de rien. Il y a des jours où la vie de bureau donne irrésistiblement envie de vendre des beignets sur la plage, de partir alphabétiser le tiers monde, ou d’investir toute son épargne dans une bergerie. Ce livre n’est pas fait pour vous en dissuader. »



La 4ème de couverture.

 

Il y a des jours où la vie de bureau donne irrésistiblement envie d'aller vendre des beignets sur la plage, de partir alphabétiser le tiers-monde, ou d'investir toute son épargne dans une bergerie.


Ce livre n'est pas fait pour vous en dissuader. Occupant une fonction prestigieuse au sein d'une des plus grandes entreprises françaises que certains reconnaîtront peut-être, l'auteur nous introduit à la vie de bureau: les petites péripéties érigées en affaires d'État, le double discours omniprésent, atteignant parfois des sommets comme au sujet des 35 heures, le sérieux affecté des cadres qui se "surbookent" eux-mêmes et qui, de sandwichs avalés en nocturnes fébriles, ne voient pas derrière cette vie essoufflée se dessiner l'enfer...


Il faut battre en brèche l'idée selon laquelle l'entreprise serait régie par des lois scientifiques ou par un déterminisme naturel car tout y est affaire de choix, de politique et de morale. L'auteur représente cette nouvelle génération de trentenaires, prêts à tout pour échapper au costume-cravate et n'être, comme il le dit lui-même, " jamais directeurs de rien ".

 

L’auteur est un jeune polytechnicien qui raconte la vie des cadres moyens-supérieurs dans les grandes entreprises multinationales. Il est cadre dirigeant dans une des plus importantes entreprises françaises.

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 18:02
 

En janvier nous vous avions parlé du livre « L’histoire secrète d’EADS, où le syndrome d’ICARE ».

 

L’auteur Leslie VARENNE dédicace son livre le jeudi 20 mars à la Fnac d’Aix – en - Provence à partir de 17h30.

 

C’est la bonne occasion !…

 
 

RENCONTRE-DÉDICACE AVEC LESLIE VARENNE

 

Jeudi 20 mars à partir de 17 h 30

 

FNAC AIX-EN-PROVENCE

 

Les Allées provençales – 160, avenue Giuseppe Verdi – 13100 Aix-en-Provence

 

Relations presse : Emmanuel AMAR – 01 53 04 41 70 /

06 18 06 42 71 – e.amar@hugoetcie.fr

 
 
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 10:44

 


02-2008-Renault-cot--cour.gifFin 2006, les salariés d’Eurocopter ont voté pour leurs représentants au Conseil de Surveillance.

 
 
 

Au niveau de la CFDT, nous avions dénoncé le fait que les salariés n’avaient strictement aucune information sur le travail ( ?) réalisé par ces élus FO et CGC pendant les 6 dernières années. Il n’y a eu aucun retour d’information, ni aucun compte rendu sur des prises de position éventuelles par ces élus en Conseil de Surveillance. Comment ont –ils défendus les salariés pendant ces 6 années ? Mystère total…

 
 
 

L’argument n’a hélas pas porté, puisque 2 élus FO et CGC ont de nouveau été désignés pour les 6 années à venir !

 
 
 

Pourtant le Conseil de Surveillance est une instance importante qui mérite d’être connue.

 
 
 

Un camarade CFDT a été élu administrateur chez Renault. Il livre son expérience dans un ouvrage dont nous recommandons la lecture. Eurocopter, ce n’est pas Renault, mais l’auteur nous livre les actions que peuvent mener des salariés dans les conseils d’administration. Ce n’est en rien négligeable…

 
 
 

A méditer…

 
 
 
 
 
 
 

Renault côté cour

 
 
 

Que vient donc faire un salarié dans l'atmosphère feutrée du conseil d'administration d'une entreprise comme Renault ? Sert-il de pot de fleurs ? De caution sociale ? Est-il un fou du roi ou un chevalier blanc pourfendant le diable capitaliste dans son repaire préféré ?

 
 
 

Pendant huit ans, Pierre Alanche, spécialiste en automatisation et informatisation, a côtoyé banquiers, hauts fonctionnaires, patrons d'industrie et managers dans la plus haute instance de décision de Renault.

 


Fourmillant d'anecdotes, son récit nous plonge dans les coulisses d'une firme automobile privatisée qui, en quinze ans, s'est mondialisée et a profondément changé sa façon de produire. Entre le dépannage des incidents sur les chaînes, le démantèlement de l'usine de Vilvoorde et le suivi du plan social, l'alliance avec Nissan, le silence du conseil d'administration sur le triplement confidentiel des plus hautes rémunérations du groupe, un homme se bat pour faire entendre la voix des salariés.

 


Profondément attaché à son entreprise, Pierre Alanche raconte Renault côté cour. Bénéficiant des plus hautes compétences, le conseil d'administration se borne à vérifier la validité des comptes afin que l'entreprise présente la meilleure image possible à la communauté financière. En matière de stratégie, il délègue tous ses pouvoirs au manager qui, selon les mots de Louis Schweitzer, agit alors en « despote éclairé ».

 

Mais peut-on continuer à valider ce modèle sans risquer de déshumaniser le travail ?

 
 
 
 
 
 
 

Auteur Pierre Alanche

 

Paru le : 13/09/2007

 

Editeur : ATELIER (EDITIONS DE L')

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 08:28

Sortie du livre Marge brute de Laurent Quintreau
 
Laurent Quintreau, secrétaire général du syndicat Betor-Pub CFDT et cadre d'une grande entreprise de communication, publie un premier roman très remarqué par la critique. Marge brute, paru chez Denoël, décrit l'univers infernal d'une grande compagnie financière à travers le portrait de onze cadres supérieurs. Mordant et réjouissant.
 
L’état-major d’une grande compagnie financière entame le rite sacro-saint du comité de direction. Onze cadres supérieurs autour d’une table, onze voix composent ce roman construit à la manière des cercles de l’Enfer de Dante. Un enfer très contemporain, puisqu’il y est question de dividendes, de restructuration et de licenciements.
 
Mais aussitôt, ces thèmes se mêlent aux pensées les plus intimes de chacun, immergeant le lecteur dans un tourbillon d’histoires personnelles aussi différentes que singulières. Entre le quotidien minuté de la jeune cadre mère de famille Dominique Meyer et l’hyper-violence autodestructrice de l’ex-chef d’entreprise Richard Stoeffer, entre le cynisme dépravé du jeune cadre branché Arnaud de Vals et la quête effrénée de l’homme idéal chez la très complexée Anne-Laure Brémont, un seul point commun : chacun, du fond de sa dépression, de sa frustration, ou même de sa folie, est en guerre contre tous les autres.
 
Des premiers aux derniers cercles de l’enfer se déploie un univers hilarant et cruel, au centre duquel, sorte de Lucifer boursier, trône Rorty, le président, «nettoyeur aux mains propres, serial killer au regard d’azur».
 
L’auteur :
 
Laurent Quintreau est secrétaire général du syndicat Betor-Pub CFDT. Il est aujourd’hui salarié d’une grande entreprise de communication. Chroniqueur pour différentes revues, auteur de théâtre, Laurent Quintreau est l’un des membres fondateurs de la revue Perpendiculaire, qui anima la scène littéraire de la fin des années 90.
 
Bonne lecture…
 
Marge brute
de Laurent Quintreau
Éditions Denoël
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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 16:20


A l’heure où les cadres représentent plus de 30% des effectifs à Eurocopter, ce livre a toute sa pertinence.
 
Bonne lecture.
 
L’équipe CFDT Eurocopter



Être cadre, quel travail ?
 

Sous la direction d’Yves-Frédéric Livian. Éditions ANACT.

 
 

Les cadres sont souvent sous les feux de l’actualité, mais que sait-on d’eux ?

 

Le montant de leurs revenus, leur niveau de stress, la qualité de leur moral... Mais que font-ils vraiment ? Que produisent-ils ? Sont-ils tout à la fois gestionnaire, contrôleur qualité, responsable de ressources humaines..?

 

Cet ouvrage lève un coin du voile sur un sujet peu exploré en France. Au-delà du visible, les auteurs tentent de cerner un travail immatériel et complexe.

 

Sociologues, psychologues du travail et spécialistes de gestion ont mené l’enquête sur le terrain des cadres, dans les entreprises et les institutions. Ils ont observé, compté, comparé, analysé...les temps et les lieux, les relations et les organisations, les objectifs, les moyens et les marges de manœuvre des cadres.

 

Au-delà du travail des cadres, les auteurs donnent aussi un coup de projecteur sur l’évolution des organisations modernes dans une société à dominante tertiaire.

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13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 07:37

Le travail ne cesse de s'intensifier avec une pression toujours plus lourde sur les salariés.  Les conditions de travail ne cessent de se dégrader...
Le livre que nous vous présentons aujourd'hui est l'étude menée par la CFDT ces derniers mois.
Bonne lecture,
L'équipe CFDT d'Eurocopter

L’intensification du travail décryptée (*)
 
 
« Le travail intenable. Résister collectivement à l'intensification », tel est le titre du livre qui vient de paraître aux éditions La Découverte. Cet ouvrage, écrit par Laurence Théry, chargée de la santé au travail à la CFDT,retrace le travail d’observation des situations de travail mené pendant dix huit mois par une vingtaine d’équipes syndicales CFDT accompagnées par un groupe d’experts.
 
À plusieurs reprises, nous avons évoqué la recherche-action mise en place par la CFDT sur l’intensification du travail. Un vaste chantier qui a mobilisé, pendant 18 mois, des chercheurs et des équipes CFDT issues de milieux professionnels très divers (centres d’appels, hôpitaux, agro-alimentaire, etc.) sur les formes que prend actuellement la dégradation des conditions de travail.
 
Le récit de cette “ aventure ” collective et ses résultats sont aujourd’hui publiés dans un ouvrage paru le 8 juin, intitulé Le travail intenable. Ce livre, qui reprend de nombreuses situations de travail rencontrées et analysées par les équipes, propose également un diagnostic critique ainsi que des pistes d’action, afin que les difficultés éprouvées par les salariés face aux formes d’intensification sortent du domaine de “ l’affaire personnelle ”, et puissent être prises en charge collectivement. Car l’essentiel est bien là : comprendre l’intensification pour se donner les moyens de résister et d’explorer de nouvelles pratiques militantes en associant les salariés à l’action.
 
Particulièrement vivant, l’ouvrage mêle les voix des syndicalistes et les paroles d’experts – tels François Daniellou, Philippe Davezies, Bernard Dugué, Corinne Gaudart ou Nadine Olivier –, ce qui le rend accessible à tous. On y lira également avec intérêt le chapitre consacré à l’impact qu’a eu cette expérience sur les militants eux-mêmes.
 
(*) Le travail intenable. Sous la direction de Laurence Théry. Éditions La Découverte.
 
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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 07:53

Les entreprises demandent de plus en plus à leurs cadres, sans tenir compte que le monde bouge et que les aspirations des cadres d'aujourd'hui ne sont plus celles de leurs ainés...
Nous vous présentons l'analyse pertinente du sociologue François DUPUY.
Bonne réflexion.
L'équipe CFDT d'Eurocopter

La fatigue des élites. 
Le capitalisme et ses cadres
Par François DUPUY (*)
 
 
Les cadres passent pour les « compétitifs » de l’économie moderne, ceux à qui le capitalisme promet l’accomplissement et la réalisation de soi. Pourtant ces hommes et ces femmes dont l’entreprise attend dévouement et solidarité, donnent aujourd’hui le sentiment de ne plus y croire. Ils ne s’identifient plus aussi facilement au destin de leur environnement, voire adhèrent aux critiques les plus frontal du nouvel ordre économique.
 
Bref, ils commencent à « jouer contre », eux dont on croyait qu’ils joueraient toujours « avec ». Le spectre d’une « révolte des cadres », hier encore inimaginable, entre peu à peu dans l’ordre du pensable.
 
On se prend à imaginer que le désordre social ne surgisse pas d’une mobilisation des « petits » contre le capitalisme, mais du cœur même de ses élites. Ce serait là le tribut paradoxal d’une révolution des organisations qui, en consacrant la domination de l’actionnaire et du client, a progressivement privé d’autonomie et de protection ceux-là mêmes dont elle prétendait faire ses messagers auprès des autres salariés.
 
 
(*) Editions du SEUIL, collection La république des idées
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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 07:38

C’est n’importe quoi !
 
Situations et décisions absurdes au travail
 
David AUTISSER
(Edition Eyrolles- Octobre 2005)
 
 

Vous en avez assez de participer à des réunions ennuyeuses, à tout faire dans l’urgence, à participer à des projets non ficelés, à supporte votre chef hystérique, à mettre en œuvre des réformes débiles, à régler un plantage informatique… alors pour signifier votre désaccord à un mode de fonctionnement que vous ne voulez plus cautionner, et que vous désirez changer…dites haut et fort : « C’est n’importe quoi ! »

 

 

L’intérêt de genre de bouquin, c’est que les situations que nous vivons dans notre entreprise existent aussi ailleurs ! C’est à la fois rassurant et inquiétant. Il est cependant toujours instructif que des journalistes et sociologues fassent des analyses sur les phénomènes vécus dans l’entreprise avec le recul nécessaire.

 

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 22:53

J’aime ma boite, elle non plus !
 
Patrick Levy-Waitz
Yves Messarovitch
Hachette Littératures – Janvier 2006
 
Comme une majorité de cadres, vous avez le blues. Vous vous sentez perdus. Vous ne supportez plus les contraintes nouvelles. Vous vous interrogez sur votre entreprise et sur les décisions de vos supérieurs hiérarchiques.
 
C’est normal. Car vous êtes tous – du cadre jusqu’au PDG – confrontés à la profonde mutation que connaît l’entreprise, sous la pression de la mondialisation, de la logique financière et de l’accélération des communications.
 
Réconcilier l’entreprise et ses cadres devient urgent. Tel est le plaidoyer de ce livre qui à travers de nombreuses anecdotes vécues, décrypte les composantes et les enjeux de ces mutations.
 
Les auteurs croisent leurs regards de chef d’entreprise et de journaliste économique pour permettre à chaque lecteur de mieux comprendre ces questions. Et surtout, apporter des solutions…
 
Ce qui se passe dans notre entreprise se passe aussi ailleurs, et si nous avons des interrogations en interne, d’autres les ont aussi, chacun que tous nous subissons le même système…
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Calendriers CARE - RTT 2016

Calendrier Non-Cadres CARE RTT 2016  :

                                                           

Calendrier Cadres 211 J CARE RTT 2016 :

                                                             

Calendrier Cadres 214 J CARE 2016 :