La CFDT d'Eurocopter soutient l'action de la section de LFoundry.
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LFoundry Rousset et Atmel Rousset indissociables ?
Le 22 août les mandataires judiciaires de LFoundry Rousset, Maîtres Thevenot et Avazeri ont assigné Atmel Rousset devant le Tribunal de commerce de Paris afin d’étendre le redressement judicaire de LFoundry à Atmel sur la base de relations financières anormales entre les deux sociétés.
La comparution qui devait avoir lieu le 19 septembre 2013 a finalement été reportée au 31 octobre 2013.
Dans ses conclusions en réponse, Atmel reprend différents articles et interviews parus dans la Provence le 9 août 2013 pour en faire une transcription des plus fantaisiste et qui n’est pas fidèle au contenu de l’article notamment concernant les déclarations du représentant CFDT de LFoundry.
Atmel affirme : « Le représentant CFDT de LFR, dont il faut rappeler qu'il a lui-même voté en faveur de l'opération en 2010 sur la base des investigations de l'expert nommé par le comité d'entreprise, parle également de "faire revenir [Atmel] à la table des négociations", de la stratégie des "mandataires [qui ont] des éléments qui pourraient convaincre Atmel", ces éléments portant "sur les conditions de cession de l'unité roussetaine d'Atmel à LFoundry en 2010", destinés à "donner un nouveau tournant à la procédure judiciaire en cours", à "contraindre véritablement le groupe américain à mettre la main à la poche en passant des commandes", et lui faire "enfin comprendre qu'ils ont plus à perdre qu'à gagner en refusant de nous aider". »
Et Atmel d’ajouter : « Il ressort de tout ce qui précède une intention manifeste d'instrumentaliser la justice afin d'obliger Atmel Rousset à subventionner LFR sans aucune contrepartie, ce qui est proprement inacceptable. »
Il suffit de lire l’article pour s’apercevoir que c’est le journaliste qui dans son commentaire dit, ce qui n’engage que lui: "sur les conditions de cession de l'unité roussetaine d'Atmel à LFoundry en 2010", destinés à "donner un nouveau tournant à la procédure judiciaire en cours", à "contraindre véritablement le groupe américain à mettre la main à la poche en passant des commandes"
Il semble qu’Atmel cherche à maquiller la vérité afin de se prévaloir de sa propre turpitude et laisser planer le doute d’une possible théorie du complot.
La CFDT tient à rappeler que c’est Atmel qui a choisi LFoundry et l’a imposé aux salariés de Rousset sous la forme d’un véritable chantage : soit les salariés acceptaient LFoundry comme unique repreneur soit Atmel fermait le site.
La CFDT tient aussi à rappeler que si les membres du comité d’entreprise ont émis un avis favorable concernant la reprise d’Atmel par LFoundry, il ne faut pas occulter que cet avis n’a été donné qu’uniquement sur la base de documents que nous avait fournis Atmel et avec nombre de réserves.
Pour la CFDT, il ne fait aucun doute qu’Atmel a trompé l’ensemble des salariés et leurs représentants car elle ne pouvait ignorer qu’elle cédait son entreprise à une société au bord de la faillite.
Pour la CFDT, s’il faut encore le rappeler, notre seule intention manifeste est de maintenir l’emploi sur le site de Rousset, ce qui ne semble pas être le cas pour Atmel qui pense plus à se dédouaner qu’à assumer ses responsabilités et qui semble fort peu se préoccuper du sort de ses 500 salariés en France.
Rousset, le 26 septembre 2013