28 mars 2006
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250 000 personnes à Marseille !
La section CFDT EUROCOPTER au coeur du cortège !
Retrait du CPE : 200 à 250 000 manifestants à MarseilleMARSEILLE (AFP) 13:00Dossiers : 200.000 à 250.000 manifestants à Marseille selon les syndicatsLa manifestation organisée mardi matin à Marseille pour demander le retrait du contrat première embauche (CPE) a rassemblé 200.000 à 250.000 personnes, ont estimé les syndicats, la préfecture de police n'étant pas en mesure de fournir de chiffre à 12H30.Des sources policières ont toutefois estimé la participation à quelque 20.000 personnes.Selon les organisateurs, quelque 200.000 à 250.000 personnes ont pris part à la manifestation, contre 130.000 le 18 mars lors d'un précédent appel à la mobilisation lancé par les syndicats et les organisations d'étudiants et de jeunes contre le CPE.Aucun chiffre n'était disponible auprès de la police car les opérations de comptage étaient toujours en cours après le début de la dispersion du cortège, a indiqué la préfecture de police. Le 18 mars, la préfecture de région avait estimé la participation à 7.000 personnes. (Les RG ne savent plus compter, car il y a trop de manifestants !!!!)Parti à 10h30 du Vieux-Port, le cortège, long de plusieurs kilomètres, était déjà parvenu à destination alors que les derniers manifestants n'avaient pas encore pris le départ.Aucun incident n'avait été signalé à la mi-journée lors de cette manifestation, étroitement encadrée par plus d'un millier de syndicalistes munis de cordons et pour laquelle les jeunes, étudiants et lycéens, se sont mobilisés en masse.La CFDT d’Eurocopter présente dans les 3 premières manifestations pour le retrait du CPE était encore une fois bien représentée ce matin, avec de nombreux militants derrière la banderole Eurocopter.Tout reste à faire encore, « car Dominique de Villepin a affirmé mardi aux députés UMP qu'il n'était pas question de "retirer le CPE", tout en se disant "ouvert" à des modifications pour peu qu'elles ne soient "pas d'ordre législatif", ont rapporté plusieurs députés. Le gouvernement Villepin est prêt à discuter de la période d'essai de deux ans prévue dans le contrat première embauche mais refuse d'introduire une "justification au licenciement", ce qui reviendrait à "dénaturer" le CPE, avait-on appris plus tôt dans la journée, de source gouvernementale ».A suivre…