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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 16:56

Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie
Contact général : 01 56 41 50 72 - Fax 01 56 41 50 96
 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE
 
 
Paris le, 23 février 2007, 17 HEURES
 
Contacts : François HONORE 01 56 41 50 70 ;
Pierre-Henri COAT DSC Airbus France 06 89 60 62 58 ;
Jean-Bernard GAILLANOU DSC EADS 06 07 11 86 35
 
 
 
EADS/AIRBUS des hypothèses préoccupantes
 
 
Alors que Monsieur Chirac rencontrait aujourd'hui Madame Merkel, pour notamment aborder le dossier Airbus, le journal Les Echos annonce que "le groupe aéronautique européen EADS pourrait se séparer de quatre usines en France : Méaulte (Somme), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), mais aussi d'autres établissements du groupe EADS, comme le site Sogerma de Rochefort (Charente-Maritime), et l'usine Socata de Tarbes (Hautes-Pyrénées)".
 
Pour la FGMM-CFDT, si cette information se confirmait, il apparaîtrait clairement qu'EADS, s’engagerait pour plusieurs années dans une profonde restructuration de ses activités sur une logique de baisse des coûts par des moyens classiques : externalisations d’activités jugées périphériques, suppression d’emplois, organisation en cascade d’un réseau de sous-traitants rigoureusement sélectionnés, transferts d’activités sur des pays à bas coûts de main d’œuvre. Cette stratégie, qui prend Boeing pour modèle, est en rupture avec celle choisie initialement par le constructeur européen. EADS met ainsi à profit les tensions entre la France et l'Allemagne ainsi que ses difficultés de trésorerie, pour justifier et accélérer ses choix.
 
Par ailleurs, devant l'impatience exprimée à plusieurs reprises par la CFDT, le Premier Ministre, Dominique de Villepin, a finalement daigné répondre au courrier intersyndical déposé symboliquement le 2 février dans les Préfectures et Sous-préfectures des départements où sont implantées les sites Airbus en France.
 
A la lecture du courrier signé de la main du Premier Ministre, la CFDT ne trouve aucune réponse aux questions posées par l'intersyndicale et notamment sur les points suivant :
 
• L'intersyndicale demandait la poursuite du soutien de l'Etat, y compris sur le plan financier, pour aider Airbus à surmonter la crise passagère dans laquelle se trouve la Société. En dehors d'une vague déclaration d'intention annonçant le maintien de la participation de l'Etat au capital d'EADS, et un accompagnement du développement de l'entreprise avec les autres actionnaires, le Premier ministre n'apporte aucun élément précis permettant de garantir l'engagement fort de l'Etat attendu par les salariés d’Airbus.
 
• L'intersyndicale demandait aux responsables politiques français des actes assurant la préservation de tous les sites et des emplois Airbus en France dans le périmètre de l'entreprise. Aucune réponse ne figure dans le courrier du Premier Ministre sur cette préoccupation légitime des personnels de l'entreprise.
 
• L'intersyndicale demandait au Premier Ministre de s'engager à suppléer au retrait annoncé de l’actionnaire privé français d’EADS, en faisant croître la part de l’Etat dans le capital de notre Groupe. Le silence du représentant de l'Etat sur cette question demeure préoccupant.
 
• L'intersyndicale était en droit d'attendre du Premier ministre au moins une analyse politique sur la question monétaire de la parité Euro/Dollar et notamment à propos de son impact sur le marché aéronautique. Le sujet n'est même pas abordé par Monsieur de Villepin.
 
Malgré les vingt jours de réflexion que le Premier ministre s'est accordé pour répondre au courrier de l’intersyndicale, la CFDT constate qu'aucune réponse sérieuse et à la hauteur des enjeux ne figure dans le courrier de Monsieur de Villepin.
 
Dans l'immédiat, une délégation de représentants de la FGMM CFDT participera à la réunion de la FEM qui se tiendra le 27 février à Bruxelles. A cette réunion, la CFDT tentera de parvenir avec les autres organisations syndicales membres de la Fédération Européenne de la Métallurgie, à l'élaboration d'une plate-forme commune et à l'organisation d'une journée d'action européenne sur la défense des emplois et de l'aéronautique européenne.
 
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